Le président du Conseil d’administration de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (FENACCI), Falikou Soumahoro, a présenté vendredi 30 juillet 2021 à Abidjan, les membres de la Commission nationale des acteurs du commerce de lutte contre la vie chère (CNACLVC), lors d’un point presse tenu à la mairie d’Adjamé.
Selon M. Soumahoro, la CNACLVC est une commission spécialisée de la FENACCI composée de membres de la Fédération mais également de personnes ressources de qualité exerçant dans le secteur du commerce. Elle a été créée afin de trouver des solutions durables à la problématique de la cherté de la vie.
L’objectif de la Commission est de mobiliser les acteurs du commerce sur le terrain pour des résultats pratiques et immédiats. Elle vise également à soutenir les dernières mesures gouvernementales relatives au coût de la vie, arrêtées par le Conseil des ministres du mercredi 21 juillet et à vérifier leur mise en oeuvre.
Les différentes commissaires installées notamment dans le domaine de la filière du bétail, du pétrole de l’énergie et du commerce frontalier auront la charge d’établir un diagnostic précis des problèmes liés à chaque secteur et d’élaborer un plan d’actions en vue de juguler les problèmes identifiés.
Un kit a été remis aux différentes commissaires pour leur permettre de connaitre les démarches faites par la FENACCI sur les questions de la cherté de la vie et la décision qui crée cette Commission.
En vue d’apporter des réponses immédiates aux préoccupations des populations ivoiriennes, le gouvernement a pris des mesures. Il s’agit de la tenue de rencontres sectorielles avec les différents acteurs économiques, filière par filière, de l’encadrement des prix du riz, de l’huile de palme raffinée, de la viande de bœuf et de la farine, du renforcement de la surveillance du marché notamment le contrôle de l’affichage des prix et des prix réglementés.
Le gouvernement envisage aussi d’intensifier la communication sur les prix et les actions menées dans le cadre de la lutte contre la vie chère, de réviser la norme NI sur le pain en vue de la prise en compte des intrants locaux, notamment le manioc, le maïs et l’igname, de faciliter le retour des bouviers qui convoient le bétail du Mali et du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire, d’installer des comités locaux de lutte contre la vie chère et de renforcer la lutte contre le racket sous toutes ses formes.
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