La divagation des animaux domestiques dans la ville est un véritable fléau, estiment nombre de populations de Bocanda, déplorant le refus des propriétaires de parquer leurs bêtes dans des enclos.
Ces populations s’exprimaient lors d’une micro-trottoir effectué par l’AIP, mercredi 14 septembre 2022.
“L’élevage des animaux ne doit pas se faire en ville. Les hommes et les animaux ne sont pas fait pour cohabiter en milieu urbain, encore moins être dans la circulation ensemble. Malheureusement, c’est à ce constat amer qu’on assiste dans la plupart des rues de Bocanda”, a regretté un habitant Kouadio Kouamé Jean.
Que ce soit dans les rues, les domiciles, les services publics et para-publics et même les établissements scolaires, on voit les animaux notamment des bovins, des ovins, des caprins et des canins.
La divagation des animaux en ville a des conséquences sur l’environnement et sur la vie des populations. Ce phénomène entraîne la détérioration de l’environnement, la compromission des aménagements, des espaces verts. Il entraîne de nombreux accidents de circulation, sans compter les dégâts matériels causés aux vendeuses dans les marchés.
Le maire Kramo Kouassi, dès sa prise de fonction en 2018, a fait de la lutte contre la divagation des animaux domestiques l’une de ses priorités, donnant mission à un comité de lutte contre l’insalubrité. Il a annoncé la création prochaine d’une fourrière.
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