La présidente de l’université Jean Lorougnon Guédé (UJLoG) de Daloa, le Pr Tidou Abiba Sanogo épse Koné, a annoncé l’information relative à la suppression « progressive » de l’Unité de formation et recherche (UFR) des sciences sociales et humaines.
« Il s’agit d’une vision du gouvernement allant dans le sens de la matérialisation du caractère thématique de certaines universités dont la nôtre », a-t-elle justifié la décision au cours d’une rencontre « d’échanges », le 3 novembre, avec les principaux responsables l’UFR et rapporté par le service communication de l’université à l’AIP.
A terme, seules les universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Alassane Ouattara de Bouaké et Péléféro Gon Coulibaly de Korhogo demeureront généralistes, a ajouté le Pr Tidou Abiba, invitant les enseignants et les responsables de l’UFR des sciences sociales et humaines de Daloa à poursuivre, dans le calme, leurs différentes tâches et à faire des propositions dans le sens de la vocation agroforestière de l’UJLoG.
Pour cette rentrée académique, aucun nouveau bachelier n’a été orienté dans les départements de géographie, de sociologie et d’histoire composant l’UFR des sciences sociales et humaines, suscitant alors une forte polémique dans la ville.
Le 13 octobre 2021, des enseignants et enseignants-chercheurs de cette UFR ont d’ailleurs dénoncé, dans une conférence de presse, la décision unilatérale de la tutelle de supprimer cette unité de formation et de recherche, estimant qu’elle est en contradiction avec le décret de création de l’UJLoG de Daloa et susceptible de perturber le déroulement de leur carrière. Ils ont alors appelé à l’intervention des plus hautes autorités du pays pour arrêter le projet.
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