Les jeunes ressortissants de Vavoua dont les parents sont originaires de la région du Worodougou ont animé la ville de Vavoua avec la danse « Do » pratiquée avec une extrême violence par génération, vendredi 08 et le samedi 09 juillet 2022, lors de la fête de Tabaski.
Depuis vendredi, veille de la fête de Tabaski et samedi 09 juillet 2022, plusieurs cohortes de jeunes et même d’adolescents ont occupé, dans la soirée, les artères de l’axe principale Daloa-Séguéla qui traverse la ville de Vavoua avec des chicottes en main chantant et dansant.
Toutefois que deux groupes se croisaient, c’est à coup de chicottes faites de cuites noués qu’ils se saluaient; Cela, souligne Bamba Yaya, un initié, par imitation à la danse sacrée Do de Mankono.
Ainsi, plusieurs jeunes finissaient par se blesser. Pour certains malheureusement, c’est avec des blessures très ouvertes qu’ils regagnaient leurs domiciles tout en se donnant rendez-vous le lendemain pour se venger.
Plusieurs autres, les plus âgés, armés de chicottes, faisant le plein de plusieurs véhicules, pour se diriger vers la région du Worodougou, précisément à Mankono, la destination finale qui est l’origine de cette danse sacrée dénommée Do. Cependant, apprend-on, à Mankono, seuls les initiés peuvent utiliser les chicottes. Tous ceux qui y vont abandonneront leurs chicottes dans leurs véhicules de transport. raconte-t-on.
Selon Bakayoko Aboubakar, fils de Mankono, cette danse sacrée est interdite à la femme. Le Do, précise-t-il, est une danse initiatique à travers laquelle les initiés montrent leur puissance et leur courage en supportant la douleur de la chicotte ou en faisant d’autres démonstrations mystiques.
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