Le directeur du centre social de Grand-Lahou (sud, région des Grands Ponts), Louis Atsé, a révélé que son institution enregistre, en moyenne par mois, un cas de viol perpétré par des adultes sur une mineure de trois à douze ans.
Lors d’un séminaire tenu du 18 au 21 octobre 2022, à l’initiative du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sur le thème “La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG)”, M. Atsé a précisé que seuls les cas enregistrés par les forces de sécurité sont transmis à son service aux fins d’une prise en charge psychosociale.
“Il y a des cas de viols qui ne nous parviennent pas, car les populations refusent de dénoncer les auteurs et préfèrent les règlements à l’amiable au nom de la communauté”, a souligné le directeur du centre social de Grand-Lahou.
Selon des témoignages, les a présumés auteurs de ces viols sont des hommes dont l’âge varie entre 15 et 70 ans.
« Nous avons le cas d’un vieillard de 70 ans qui a abusé d’une gamine de trois ans dans un village du département dans le mois de juillet 2022 », a dénoncé M. Atsé.
Le secrétaire général de la préfecture, Michel Yao, a appelé, pour sa part, les populations à protéger et préserver les mineures de telles violences.
Tous les auteurs présumés des cas évoqués ont été mis aux arrêts et transférés devant les juridictions compétentes, a-t-il rassuré.
Le centre social de Grand-Lahou fonctionne depuis le 20 mars 2014. Ses agents parcourent régulièrement toute l’étendue du département pour sensibiliser les populations contre les VBG et les mariages précoces.
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