Le Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) et l’Institut africain pour le développement économique et social (INADES-Formation) ont décidé de mutualiser leurs moyens pour adresser la problématique de la lutte contre la faim ainsi que l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment la “Faim zéro”.
Le directeur intérimaire du CERFAM, Patrick Teixeira et le Secrétaire général de INADES-Formation, Kwaku Adessou, ont procédé, vendredi 20 mai 2022 au siège du CERFAM à Abidjan, à la signature d’accord de partenariat.
Pour Patrick Teixeira, l’Afrique regorgeant de bonnes pratiques, il est opportun de mettre les mettre en valeur, de les faire connaître et de les disséminer. « C’est toute l’essence du partenariat que nous signons aujourd’hui avec l’INADES-Formation. C’est justement de mutualiser les moyens pour identifier, documenter, analyser disséminer ce qui marche », a-t-il indiqué.
M. Teixeira estime que les bonnes pratiques passent par la formation de nouvelles alliances, l’impulsion d’une nouvelle dynamique, la création d’une synergie et l’apport d’une certaine complémentarité pour des solutions concrètes aux gouvernements africains et à tous les partenaires de développement.
Le Secrétaire général de INADES-Formation a expliqué que ce partenariat qui couvre la période 2022-2023 vise à travailler sur des axes de coopération portant notamment sur l’établissement d’un partenariat stratégique pour le soutien aux pays africains dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier « éliminer la faim », assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition.
Il vise également la réalisation de recherches novatrices pour développer et améliorer les pratiques existantes en matière de sécurité alimentaire et nutrition en vue de leur opérationnalisation et leur mise à l’échelle en Afrique. Le partage des bonnes pratiques dans le domaine de la lutte contre la faim et la malnutrition, enfin la formation et le renforcement des capacités des partenaires du secteur privé, de la société civile, du gouvernement et des institutions interrégionales en Afrique.
« A travers ces axes de coopération, le mémorandum se veut un cadre fédérateur de la collaboration entre nos deux institutions et l’intérêt de cette approche réside dans le fait qu’il permet d’accroitre l’envergure et la cohérence des actions en synergie pour plus d’efficacité et plus de résultats significatifs durables », a déclaré Kwaku Adessou.
Le dernier rapport de la FAO, de l’UNICEF et du PAM 2021 indique qu’un tiers de la population globale qui souffre de malnutrition réside en Afrique. En outre, 30% des Africaines notamment souffrent d’anémie alors que 37% des chiffres globaux des retards de croissance se trouvent parmi les enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. Ces chiffres alarmants, ajoutés à des sujets d’actualité tels que la désertification, la sécheresse et la crise en Ukraine, nécessitent que des réponses soient apportées.
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