Le consultant national, point focal des actions de surveillance du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), Amani Konan invite les populations et particulièrement les médias à éviter les amalgames entre le travail des enfants et les tâches ménagères qui leur sont assignées.
Lors d’un entretien avec l’AIP, le consultant Amani Konan à souligné que les petits travaux légers autorisés par des enfants de 13 à 16 ans se font sous la supervision des parents.
Ces tâches ne sont pas de nature à porter préjudice à la santé de l’enfant, tandis que le travail des enfants fait référence aux travaux susceptibles de nuire à la santé et au développement physique, mental, moral ou social des enfants et compromettre leur éducation.
Ces tâches légères dans la cacaoculture sont notamment les piquetages, l’extraction des fèves de cacao à la main, le tri et étalage des fèves de cacao au soleil, le ramassage du bois de chauffage.
Pour le consultant, toutes ces activités sont considérées comme des activités socialisantes. Elles constituent un apprentissage pour l’enfant, surtout dans les traditions africaines. Pendant les vacances, les enfants aident leurs parents pour apprendre les techniques culturale et agricoles.
Concernant les travaux « dangereux » interdits aux enfants, le consultant a expliqué qu’il s’agit des travaux notamment du défrichage à la machette, de la manipulation de produits agrochimiques, de l’abattage d’arbres, de la trouaison, de l’écabossage, de la cueillette à la machette, du port de bagages lourds et de la conduite d’engin motorisés par les enfants.
Un arrêté signé le 2 juin 2017 par le ministère en charge de la protection sociale détermine la liste des travaux légers autorisés et des travaux dangereux pour les enfants dont l’âge se situe entre 13 et 16 ans.
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