« Ainsi, ont été intégrées à la liste des affections, des spécialités telles que la cardiologie, la diabétologie, l’anesthésie et la réanimation. De même que la liste des classes thérapeutiques des produits pharmaceutiques garantie par la CMU a été actualisée en lien avec les pathologies des spécialités ajoutées », a déclaré le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, lors de son traditionnel point de presse d’après conseil.
Le Conseil a adopté le décret fixant les spécialités médicales, les actes de médecine, de biologie et les classes thérapeutiques des produits pharmaceutiques garantis par la CMU, a souligné, ajoutant que ce décret actualise et enrichit la liste des prestations garanties par la CMU, en élargissant ainsi l’offre de soins au profit des assurés.
Il a souligné que les actes garantis par la CMU ont également évolué depuis novembre 2022 et étendu à ceux pratiqués par les infirmiers et les sages-femmes.
Instituée en 2014 par le gouvernement, la CMU est un système national obligatoire de couverture de risque maladie dont l’objectif est d’assurer l’accès à des soins de santé de qualité et à moindre coût à l’ensemble des populations en Côte d’Ivoire.
Elle repose principalement sur la solidarité nationale à travers la mutualisation du risque maladie et l’équité d’accès aux soins sans discrimination lié à l’âge, au sexe, à la religion, à la zone de résidence et aux antécédents pathologiques.
A ce jour, 3,5 millions de personnes ont été enrôlées dans le cadre de la CMU, plus de 3,4 millions de cartes ont été produites et plus de 2,4 millions distribuées.
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