Le porte parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a appelé, mercredi 10 novembre 2021, au terme du conseil des ministres, les populations à privilégier ” les solutions consensuelles” dans l’expression de leurs revendications de tout ordre.
Pour le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, le gouvernement ne dérogera pas à sa ferme de volonté de privilégier la concertation dans la prise en compte des revendications du corpus social.
Faisant allusion à la grève des taxis et des enseignants chercheurs à travers le Collectif des docteurs chômeurs en Côte d’Ivoire, il a salué l’esprit de cohésion et le dénouement pacifique qui ont prévalu pour résoudre ces deux crises. Des conducteurs de taxis et des enseignants chercheurs avaient observé, respectivement, un arrêt de travail et organisé une marche pour exprimer leurs revendications sur leurs conditions de vie et de travail.
“Nous sommes dans une nouvelle ère ou tout peut se discuter. Dans le dialogue, nous pouvons arriver à des solutions”, a-t-il déclaré, au Palais présidentiel d’Abidjan Plateau, ajoutant qu’il faut éviter l’utilisation de la violence et sortir du carcan de la force.
“Que se soit avec les fonctionnaires, les conducteurs, et les enseignants, la voie de la discussion a permis de trouver des solutions », a-t-il dit. Pour M. Coulibaly, les autorités ivoiriennes entendent garantir la sécurité, le confort et la liberté de choix des usagers et de la population par ricochet.
Les conducteurs de taxis, qui avaient annoncé puis observé une grève pour protester contre la concurrence ” déloyale” des véhicules de transport avec chauffeurs Yango et Uber, ont suspendu leur mot d’ordre de grève, après avoir été reçus par le ministre des Transports. Il disent avoir « privilégié la voie du dialogue”, rappelle-t-on.
De même les discussions entre les enseignants chercheurs et le ministre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a permis d’entrevoir, vendredi 8 novembre 2021, des solutions à leur situation.
Ces diplômés de ces neuf dernières années et qui, pour la plupart sortent de filières de sciences humaines et sociales, avait estimé, mercredi 3 novembre au terme d’une marche de protestation, qu’il y avait des besoins dans les universités, notamment, des heures de TD qui devraient leur être attribuées, mais qui ne le sont pas.
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