Côte d’Ivoire / Le ministre Adama Diawara appelle le secteur privé à la rescousse pour soutenir la recherche scientifique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, souhaite le financement du secteur privé pour l’effectivité de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire, après avoir déploré que 0,35% du Produit intérieur brut (PIB) soit consacré à la recherche dont 0,12% de financement public.

« L’État de Côte d’Ivoire fait beaucoup. Il faut aller au contact du secteur privé pour financer davantage les Programmes nationaux de recherche », a préconisé M. Diawara, en relevant que le secteur privé doit prendre “la relève à l’image de la multinationale Samsung,  qui a investi 10% de son chiffre d’affaires, soit 3,4 milliards de dollars pour la recherche scientifique”.

Il a fait cette déclaration, à la faveur d’un atelier de présentation et d’appropriation de la feuille de route et du cadre programmatique 2021-2023 de mise en œuvre des Programmes nationaux de recherche (PNR).

Lors de cette rencontre , le directeur général de recherche et de l’innovation, Professeur Konaté Souleymane a affirmé que le développement des nations les plus développées est caractérisé par la qualité de leur recherche scientifique et l’importance de leurs innovations technologiques.

A cet égard, cet atelier entend présenter et expliquer le projet de restructuration et de redynamisation des PNR et du cadre programmatique 2021-2023 de leur mise en œuvre en vue d’une appropriation par l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire.

Initiées par la direction de la recherche du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ces assises se tiennent du jeudi 10 juin au vendredi 11 juin 2021 à Grand-Bassam, en présence, des présidents des universités, des directeurs généraux et directeurs des institutions de recherche de Côte d’Ivoire.

La stratégie de la recherche scientifique en Côte d’Ivoire se décline autour de cinq axes stratégiques interdépendants notamment la restructuration de l’écosystème de la recherche en pôles de compétences, la création de moyens communautaires de la recherche autour d’infrastructures de pointe, l’érection des pôles scientifique et d’innovation pour la valorisation de la recherche, entre autres.