Le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan « KKB » appelle les ivoiriens à assumer l’héritage que leur a légué les devanciers dont le rêve a permis la construction d’une Côte d’Ivoire plurielle, lors de la cérémonie de lancement de l’Anaya ou fête de l’igname qu’il parrainait, vendredi 16 septembre 2022, à Bengassou dans le département de Bocanda.
M Kouadio a estimé que les ivoiriens doivent comprendre aujourd’hui qu’il leur appartient de s’appuyer sur leur diversité, « une richesse », pour bâtir cette nation arc-en-ciel mais une et indivisible dont a rêvé notamment le premier président de la République, Felix Houphouët Boigny. Avec à la clé, la naissance d’une identité propre et d’un esprit patriotique. « Nous sommes un seul peuple dans une communauté de destin malgré le plus de 60 ethnies et l’ouverture des frontières à d’autres peuples certes mais il faut y arriver », a insisté le ministre.
Il s’est réjoui de l’avancée significative observée dans la réconciliation avec les actes majeurs de décrispation posés par le président de la République pour apaiser les cœurs et les esprits. Il s’agit du retour au pays de l’ex-président Laurent Gbagbo et de milliers d’exilés. Il a espéré que la Côte d’Ivoire soit le “bon rail pour continuer sa marche glorieuse vers le développement”.
« La réconciliation est un processus et elle est l’affaire de tous », a-t-il fait remarquer, appelant à la paix, la concorde et l’unité pour relever ensemble les grands défis tels que la pauvreté et le développement.
L’”Anaya” ou la fête de l’igname est l’expression de la reconnaissance envers les divinités (terre, eau, vent) qui ont permis de produire et de bénéficier de la nouvelle igname. Elle marque le début de la nouvelle année en pays Baoulé et de la consommation du nouveau tubercule d’igname.
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