Côte d’Ivoire / Le ministre indien de l’environnement se dit convaincu que la COP 15 va relever le défi de la lutte contre la désertification

Le ministre indien de l’Environnement, Bhubender Yadav, président de la COP 14 organisée à New Delhi, a déclaré lors d’une rencontre avec la communauté indienne vivant en Côte d’Ivoire, qu’il reste convaincu que le défi de la lutte contre la désertification sera relevé avec la COP 15 qui se déroule du 9 au 20 mai 2022 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

“Je suis convaincu qu’avec les efforts qui vont être faits par la conférence des Nations Unies, nous allons pouvoir lutter efficacement contre la désertification et relever le défi”, a rassuré, lundi 9 mai à Abidjan, le ministre indien, venu également dans la capitale économique pour remettre le flambeau de la COP 14 à la Côte d’Ivoire.

Bhubender Yadav a relevé les différents facteurs provoquant la désertification notamment la dégradation des sols, la pollution des eaux, la pollution de l’air et la sècheresse qui contribuent à la désertification.

Concernant les actions menées par l’Inde pour lutter contre la désertification, M. Bhubender a souligné que son ministère a travaillé en collaboration avec huit autres pour la restauration des sols et la purification des eaux, ajoutant que sous le leadership du Premier ministre Narendra Modi, 26 millions d’hectares de forêts ont été restaurés en Inde.

Il a également rappelé le soutien de son ministère aux producteurs indiens à travers la mise en place de systèmes d’assurance et de compensation qui les aident à supporter les effets néfastes à la dégradation des sols.

Relevant les difficultés majeures rencontrées lors de son mandat de la COP 14, il a cité la pandémie de Covid-19 qui a touché tous les pays du monde. Cependant, l’Inde a travaillé d’arrache pied pour lutter contre cette pandémie en produisant des vaccins et d’autres produits dont la Côte d’Ivoire a bénéficié, a-t-il noté.

La dégradation des sols affecte 52% des terres agricoles et menace l’existence de 2,6 milliards de personnes qui dépendent directement de l’agriculture, et touche également directement 74% des personnes pauvres dans le monde.