Conformément aux recommandations du Système des Nations Unies (SNU), le Réseau ivoirien de suivi et d’évaluation (RISE) a organisé un atelier de formation pour instruire ses membres sur la ‘’Prevention de l’exploitation et des abus sexuels (PEAS)’’.
Cette activité qui s’est tenue le la salle de réunion Henriette Dagri Diabaté de l’École normale supérieure (ENS), sous l’égide du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, également président du RISE, répondait à un objectif stratégique, rapporte une note d’information transmise à l’AIP, mercredi.
« En tant que partenaire de l’UNICEF, nous avons fait l’objet qu’une évaluation qui a relevé que le RISE n’avait pas suffisamment de compétences en matière de lutte contre les abus sexuels dans la mesure où nos textes ne prenaient pas cela en compte, puisque la question du genre est intégrée à nos textes mais pas les abus sexuels », a justifié Dr Mamadou Coulibaly, le secrétaire permanent du Réseau, représentant le président.
Selon l’émissaire du Pr Adama Diawara, il s’agit de la première session de formation adressée à une partie des membres du Réseau, mais d’autres sessions en présentiel et en ligne qui suivront en vue d’amplifier la sensibilisation et l’intégrer durablement dans toutes les activités.
La formation a été assurée par deux membres du RISE formés par l’UNICEF. Ainsi, Mme Yakiema Diakité Kouyaté, experte en Genre et Développement, a défini les notions d’exploitation sexuelle, d’abus sexuel et de harcèlement sexuel. Elle a mis l’accent sur les dispositifs et mécanismes mis en place par le SNU, avant d’évoquer les sanctions prévues de même que la nécessité de la prise en compte de ces notions. « La tolérance zéro s’applique non seulement au sein du Système des Nations Unies mais aussi chez les partenaires et les bénéficiaires du système. Ce qui donne tout le sens à cette formation. Et pour ne pas être éjecté du système, il faudrait que nous puissions comprendre les enjeux et tout de suite mettre en application exigences en la matière », a-t-elle souligné.
Quant a second intervenant, Me Nicolas Kouakou, juriste-consultant, il a insisté sur l’importance d’une telle sensibilisation pour lutter efficacement contre l’exploitation des personnes en situation de vulnérabilité et les abus sexuels, au risque d’entacher aux relations entre le Réseau et l’UNICEF, son partenaire technique et financier.
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