La cheffe du bureau et représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Anne Lemaistre, a estimé, mercredi 09 juin 2021, que les médias doivent donner un visage humain à la migration.
« Notre modeste contribution sur ce grand sujet, c’est vraiment de pouvoir donner un visage humain à la migration mais également de pouvoir favoriser la production d’articles et de productions audiovisuelles sur ce sujet », a affirmé Mme Lemaistre lors d’un petit déjeuner de haut niveau sur la migration autour du thème « Autonomiser les jeunes en Afrique, à travers les médias et la communication ».
Cette rencontre est un cadre d’échanges, de partage convivial avec les patrons de presse, afin de les associer et sensibiliser sur la migration irrégulière, et susciter des contenus éditoriaux sur la lutte contre la migration irrégulière, notamment les dangers et risques, mais également des informations promouvant une migration régulière.
Selon le représentant du ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Konaté Issiaka, les raisons qui expliquent la migration est entre autres, la recherche du mieux-être, l’amélioration des conditions de vie et la volonté de chercher une profession internationale.
« La migration est régulière à 80% dans le monde et l’Afrique occupe la 4éme position mondiale de l’immigration », a-t-il précisé en présence de représentants des ambassades d’Espagne, des Pays-bas, de l’Union européenne et des professionnels des médias.
Il a appelé les journalistes à rédiger des articles sur la migration afin de sensibiliser et aider les jeunes qui sont tentés par l’aventure à y renoncer et ceux qui y sont déjà à retourner dans leurs pays natals pour y créer des emplois et contribuer au développement de ceux-ci.
La rencontre a été ponctuée par trois communications, le témoignage d’un ancien migrant et des échanges avec les participants.
Avec l’appui financier du gouvernement italien, L’UNESCO met en oeuvre un projet d’autonomisation des jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication. Ce projet a pour but de lutter contre la migration irrégulière et la traite des êtres humains à travers une série d’actions, y compris des campagnes de sensibilisation et d’information sur les risques migratoires.
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