Des responsables des syndicats membres de la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (COSYFOCI) ont mené, samedi 23 avril 2022, une réflexion sur la signature d’une nouvelle trêve sociale, au cours d’un atelier organisé à Abidjan Cocody.
La ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, s’était engagée le 3 février avec les faîtières et organisations syndicales des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, à des pourparlers en vue de la signature d’une nouvelle trêve sociale au terme de la première en août 2022.
« Nous avons convoqué l’ensemble des syndicats membres de la COSYFOCI à une concertation sur nos différentes revendications restées en suspens depuis un moment et fait un compte rendu des différentes rencontres que nous avons eu avec la ministre de la Fonction Publique, Anne Désirée Ouloto, sur la question d’une probable trêve sociale. C’est en toute responsabilité que nous sommes en train de réfléchir sur ce qui pourrait être pour nous le déclencheur de la signature d’une trêve sociale », a expliqué M. Tapé.
Au cours de cet atelier d’information et de sensibilisation sur la trêve sociale, les participants ont examiné et analysé les défis, les opportunités et les menaces liées au nouveau contrat social proposé par le gouvernement. La COSYFOCI encourage l’Etat, à travers la ministre de la Fonction publique, à rester dans la bonne disposition dont il fait montre relativement à l’ouverture du dialogue social.
M. Tapé souhaite que la liberté syndicale soit une réalité effective en Côte d’Ivoire pour que les fonctionnaires syndicalistes exercent en toute quiétude leur activité syndicale pour le bien de leur corporation ou corps de métier comme cela est inscrit dans la Constitution.
Le gouvernement et les syndicats de la Fonction publique de Côte d’Ivoire ont signé le 17 août 2017 à Abidjan, des accords portant une trêve sociale sur une période de cinq ans, afin d’instaurer et de maintenir un climat de paix social durable.
Ces accords, selon les organisations syndicales, ont été respectés à la lettre par le gouvernement.
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