L’appropriation des nouvelles technologies par les usagers peut contribuer à réduire les accidents de la route, estime la directrice d’Uber Côte d’Ivoire Marjorie Saint-Lot.
« Il faut plus de discipline sur nos routes, et ça commence par vous (les chauffeurs). Il y a encore beaucoup à faire. La traçabilité n’est pas là pour nuire, au contraire, on gagne en crédibilité ! », exhorte Mme Saint-Lot, citée par une note d’information transmise à l’AIP le vendredi 19 novembre 2021
Les accidents de la circulation, selon les statistiques officielles, occasionnent environ 600 morts et 13.000 blessés chaque année en Côte d’Ivoire.
Entreprise technologique spécialisée dans le transport de personnes, Uber a été lancée en Côte d’Ivoire en 2019, suites à des consultations concluantes avec les régulateurs et parties prenantes de l’industrie du transport.
Marjorie Saint-Lot dont la compagnie fonctionne en accord avec les autorités ivoiriennes, félicite celles-ci « qui continuent de travailler à la finalisation du cadre réglementaire de cette nouvelle industrie ».
Le gouvernement ivoirien, par le truchement du ministère des Transports, est engagé depuis mai 2021 dans une vaste campagne de sensibilisations sur les accidents de la circulation, en vue d’inverser la tendance haussière de ce fléau qui fait perdre plus de 300 milliards de francs CFA (457 millions EUR) à l’économie nationale.
Les autorités ont à cet effet instauré la digitalisation de l’évaluation du permis de conduire, la vidéo-verbalisation des infractions routières et ma géolocalisation. Des initiatives qui, appuyées par l’avènement de nouveaux acteurs de la mobilité accélèrent la marche vers la digitalisation du secteur du transport en Côte d’Ivoire.
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