Près de 20 auditeurs, en provenance de 11 pays du golfe de Guinée et de Djibouti, renforcent leurs capacités sur le sauvetage et la recherche (SAR) pour mieux coordonner les secours en mer, depuis lundi 09 mai 2022, à l’Académie des sciences et techniques de la mer (ARSTM).
Après avoir achevé avec succès une formation de premier niveau au mois de novembre 2021, l’école SAR de l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) organise ce séminaire de niveau 2 soutenu par la République de Côte d’Ivoire et financé par la coopération française via la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD).
Il s’agira pour les participants de s’instruire davantage sur l’organisation du sauvetage et la recherche en Mer qui, aujourd’hui, est beaucoup plus normée et répond à des conventions internationales qui en fixent le cadre. Ce séminaire, qui couvrira à la fois les aspects théoriques et pratiques, s’avère indispensable pour s’approprier les savoir-faire (et savoir-être) requis pour coordonner efficacement les secours.
Le directeur de l’ISMI, le commandant Abbé Aké Lazare, a exhorté les auditeurs à s’investir dans cette formation pour en tirer le meilleur en vue de contribuer à augmenter des centres nationaux dédiés aux opérations SAR, action fondamentale pour la sauvegarde de l’économie maritime.
« Le sauvetage en mer ne s’improvise pas, il nécessite des savoir-faire technique et beaucoup d’entrainement », a partagé le coordonnateur régional de l’Action de l’Etat en mer dans le Golfe de Guinée, Guillaume Turquet de Beauregard.
Pour lui, il importe d’acquérir les connaissances théoriques d’une part (réglementations internationales et nationales, procédures, anglais maritime, notions de météorologie marine, connaissance de la zone etc) et d’autre part, les savoir-faire pratiques (utilisation des cartes marines, mise en œuvre des radeaux de survie, utilisation des moyens de communications…)
Le golfe de Guinée présente de forts enjeux en matière de sécurité maritime. C’est un carrefour maritime parmi les plus fréquentés au monde.
La navigation de commerce, les activités off-shore ou la pêche industrielle et artisanale sont des activités à risque, le traitement des détresses en mer doivent ainsi pouvoir trouver des réponses appropriées de la part des Etats côtiers, signale-t-on.
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