Les délégués des organisations syndicales réunis autour de la “Centrale humanisme” ont donné quitus à leur mandant pour la signature des prochaines conclusions des négociations liées à la trêve sociale engagée depuis août 2017, au cours d’une Assemblée générale, mardi 02 août 2022, à la Bibliothèque nationale au Plateau.
Par acclamation, le secrétaire général de ladite Centrale, Soro Mamadou et ses pairs des autres organisations syndicales ont reçu mandat pour endosser les points d’accords de ces négociations axés sur huit groupes de revendication notamment le statut général de la fonction publique, l’extension à de nouvelles primes et indemnités, l’harmonisation des grilles de la fonction publique, le dialogue social de proximité et de nouveaux droits etc.
M. Soro a annoncé que le 6 août prochain, à la veille de la célébration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président de la République, Alassane Ouattara va donner les grandes lignes de cet accord avant sa finalisation qui « consacrera les acquis pour les cinq prochaines années ».
« Nous ne signerons pas un accord qui va contre les intérêts des fonctionnaires et agents de l’Etat », a-t-il assuré, précisant que le contenu de cet accord émane de la volonté affichée et partagée de huit organisations signataires.
Soro Mamadou a également annoncé un nouveau paradigme qui « consolide la paix sociale » et qui instaure désormais un dialogue permanent dans tous les ministères.
Le 17 août 2017, l’Etat de Côte d’Ivoire a signé avec les centrales syndicales et faitières du pays deux protocoles d’accords, l’un portant revendication et l’autre portant trêve sociale pour une durée de cinq ans dans le secteur public. Cette trêve aura contribué à l’apaisement d’un climat dans le secteur public, signale-t-on.
A ce jour, les engagements et revendications satisfaits notamment ceux liés à la révision de la réforme de 2012 des régimes de pensions, à la revalorisation indiciaire par l’Etat, à l’intégration à la fonction publique des agents journaliers du secteur public et bien d’autres ont occasionné à l’Etat de Côte d’Ivoire des dépenses à hauteur de plus de 357 387 155 200 FCFA.
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