Le Service de santé scolaire et universitaire (SSSU) de Soubré a enregistré 96 cas de grossesses au premier trimestre de l’année en cours, ont révélé, lundi 20 décembre 2021, les jeunes U-reporters lors d’une cérémonie de restitution de l’initiative de plaidoyer.
La restitution l’initiative du plaidoyer dénommée “Mon Gbonhi 10” a eu lieu à la Maison des jeunes de Soubré en présence du secrétaire général 1 de la préfecture, Okou Paulin et de la directrice régionale de la Jeunesse, Mme Kelé Akafou Honorine.
Selon le rapport, les grossesses en milieu scolaire à Soubré ne cessent d’augmenter depuis l’année scolaire 2017 au cours de laquelle 122 ont été répertoriés.
Ce chiffre est monté aujourd’hui à 214 contre 192 et 199 pour les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020, faisant de cette région la deuxième au plan national.
Les grossesses précoces s’expliquent en partie par les tabous liés à la sexualité, les mariages forcés et précoces et la perte des valeurs morales.
U-Reporter invite les parents à la communication avec les adolescents sur les périodes de pré-puberté, de puberté et post puberté.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Soubré, Okou Paulin, a salué cette initiative, exhorté à lever les tabous pour une bonne communication avec les enfants, et invité les adolescents à se consacrer d’abord et avant tout à leurs études.
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