Un centre de production de poissons est en train de s’implanter à Layo, village situé à six kilomètres de Dabou, a constaté l’AIP lors d’une visite lundi 15 juillet 2024.
C’est une œuvre de la société «? ivoir’aquaculture?», une entreprise chinoise basée en Côte d’Ivoire, dont l’objectif est, selon le responsable commercial et interprète, Koh Isaïe, de réduire les importations de poissons pour satisfaire le marché national.
M. Koh a révélé que ce projet de grande envergure, qui s’effectue avec l’accord du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), devrait démarrer par la production de tilapia, vu que la Côte d’Ivoire en consomme énormément.
Ce projet, d’une valeur de 09 milliards de francs CFA, s’étend sur 80 hectares, dont 75 constitués d’étangs, pour alevins, reproducteurs, géniteurs, et les gros poissons, a indiqué M. Koh qui a précisé toutefois qu’il y a des variations dans les dimensions des étangs, notamment des étangs de 2 mètres sur 2, avec des hauteurs de 2 et 1 mètre. Des grands bassins de 150 mètres sur 50 et des bassins de 40 mètres sur 30 répondant aux cycles d’évolution et de maturation des poissons.
Les cinq autres hectares, a ajouté le responsable commercial Koh, sont consacrés à l’usine de production d’aliments de poisson, de porc et volaille, aux bureaux de l’administration, logements du personnel administratif, aux entrepôts au nombre de deux, au parking et à la guérite.
L’ouvrage pour lui, qui est 75% de réalisation, devrait employer s’il est achevé 1000 jeunes en emplois directs et un peu plus en emplois indirects, tout en contribuant au développement de la région des grands ponts, a-t-il indiqué.
S’appuyant sur les conclusions de leurs experts, l’interprète a affirmé que, plus de 20.000 tonnes de tilapia seront produits par an sur cet espace pour alimenter le marché national.
Les travaux de construction sont prévus pour s’achever fin septembre 2024, a-t-il conclu, tout en saluant la chefferie du village de Layo, qui donné son accord pour la réalisation du projet sur ses terres, les autorités locales pour l’accompagnement et l’encadrement dont l’enjeu principal reste la réduction des importations de poissons qui, à ce jou,r s’élèvent à plus de 600.000 tonnes, note-t-on.
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