Les acteurs terrain de la Police nationale planchent depuis lundi 23 mai 2022 à Yamoussoukro, sur les conclusions d’un rapport d’experts internationaux en vue de ressortir des instruments et outils pouvant faciliter les missions de collecte, d’enregistrement et d’analyse des données statistiques de la délinquance en Côte d’Ivoire.
A l’initiative du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et en collaboration avec le PNUD, l’ambassade de France, le gouvernement du Japon et l’Zgence japonaise de coopération internationale (JICA), des experts internationaux ont séjourné en Côte d’Ivoire du 12 au 26 février pour diagnostiquer les forces et faiblesses de la Police et faire des recommandations.
Le séminaire de Yamoussoukro permettra aux agents de terrain de donner des avis éclairés sur les conclusions de cette mission de diagnostic car les statistiques criminelles doivent s’organiser autour d’un dispositif organisationnel fiable, consensuel et solide afin de consolider les bases d’une police nationale ivoirienne professionnelle.
Il s’agira, pendant trois jours, « de définir les instruments, les outils statistiques adaptés à la réalité de la Côte d’Ivoire, à la réalité du code pénal ivoirien, à la réalité des infractions que connaissent nos services de police », a fait savoir le chef du bureau d’études statistiques criminelles et cartes professionnelles au cabinet du directeur général de la Police nationale, commissaire divisionnaire Bléhouet Augustin.
Au final, c’est un outil d’aide à la décision qui est en cours d’élaboration. Sur « le plan stratégique cela permet au directeur général de la Police nationale d’avoir une vision globale et des intuitions quant aux infractions qui se signalent de manière récurrente dans les zones de compétences et de faire une politique dans ce sens pour recaler ces infractions ».
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