Dans un communiqué dont Ivoire Matin a reçu copie, et signé
du porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, l’Etat de Côte d’Ivoire
considère que les requérants ont été déboutés par la Cour africaine des droits
de l’homme et des peuples (CADHP) dans la décision qu’elle a rendu hier
mercredi 15 juillet, relativement à la nouvelle loi sur la CEI.
Ci-dessous le communiqué
La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a
rendu ce jour, mercredi 15 juillet 2020, dans l’affaire SUY BI GOHORE Emile et
autres contre la République de Côte d’Ivoire, un arrêt sur le fond dont
seulement un résumé est disponible sur son site.
La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a
estimé que la Commission Électorale Indépendante (CEI) issue de cette réforme
est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est
équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendance
institutionnelle.
La Cour Africaine a également estimé qu’elle « n’a constaté
aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la
direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l'égal
accès à la fonction publique du pays ».
La Cour Africaine a par ailleurs déclaré que l’Etat de Côte
d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18
novembre 2016, dans le délai imparti.
La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant
laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la CEI ne
répondait pas « aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux
droits de l'homme auxquels l'État défendeur est partie ». En conséquence de
quoi, elle les en a déboutés.
?????
Fait à Abidjan, le 15 juillet 2020
Sidi Tiémoko TOURE
Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement
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