Plusieurs centaines de manifestants ont crié samedi 12 juin 2021, à Dori (Nord du Burkina Faso), leur colère contre la récurrence des attaques terroristes, notamment celle de Solhan qui a ôté la vie à plus de 130 personnes il y a quelque huit jours, rapporte une dépêche de l’Agence d’informations du Burkina (AIB).
Les manifestants ont appelé, à cette occasion, le président du Faso à mettre fin à cette tragédie qui frappe depuis quelques temps les populations burkinabés.
« Il est temps que la Nation dont vous (le président Roch Kaboré) êtes censé être le père nous intègre enfin parmi ses filles et fils et nous mette définitivement à l’abri de ces scènes d’horreur de personnes égorgées, de populations massacrées et déchiquetées par des balles de fusils d’assaut ou d’engins explosifs », a déclaré le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section du Séno, Abdoulaye Dicko.
« Fier d’être sahélien, je suis Solhan », « On veut la paix au Sahel, trop c’est trop » ; « Non à la barbarie humaine » ; « Il faut sauver le Sahel », « Nous exigeons que l’Etat veille sur notre sécurité » sont, entre autres, les messages que l’on pouvait lire sur les affiches des manifestants.
Cette deuxième sortie, après janvier 2019, montre que les préoccupations n’ont pas été prises en compte, affirme le coordonnateur régional des jeunes du Sahel, Ali Bokoum.
Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, a assuré aux manifestants qu’il transmettra leur préoccupation à qui de droit.
Le Burkina Faso a enregistré dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, à Solhan, une attaque terroriste qui a fait officiellement plus de 130 victimes, la pire depuis le début de la crise sécuritaire en 2015, signale-t-on.
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