En présence de l'Inspecteur général d'État, Ahoua N'Doli Théophile, les trois conférenciers ont relevé les causes et proposé des pistes de solutions pour permettre aux États de faire face à la flambée des prix des hydrocarbures et des denrées alimentaires, dans un contexte économique international marqué par une inflation galopante accentué par la guerre en Ukraine.
De leur avis, la flambée des prix est une crise à gérer dans le temps avec des mesures structurelles permettant de garantir à tous une souveraineté alimentaire et attirer les investisseurs à investir davantage dans l’agriculture pour couvrir le marché domestique et celui de la Zlecaf de 1.3 milliard de consommateurs.
Pour ce qui concerne son département, le ministre Souleymane Diarrassouba a présenté les mesures prises par le gouvernement ivoirien en la matière. A l’en croire, les cadres réglementaire et institutionnel mis en place ont permis au gouvernement ivoirien de mettre en œuvre des mesures appropriées à l’effet de préserver l’appareil productif et le pouvoir d’achat des populations.
Entre autres mesures adoptées par le gouvernement ivoirien en vue de juguler la flambée des prix, Souleymane Diarrassouba a évoqué l’adoption de plusieurs mesures au nombre desquelles, l’autorisation d’une subvention partielle des prix des produits pétroliers, notamment le gasoil et le prix du blé.
Cette mesure qui aura coûté environ 200 milliards FCfa à l’Etat ivoirien de janvier à mai 2022, vise, selon le ministre en charge du Commerce, à éviter l'impact sur le coût de la vie.
Ce dispositif s’est accompagné du renouvellement du plafonnement, sur trois (3) mois, des prix de l'huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, de la viande de bœuf, du ciment et des pâtes alimentaires.
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