Chez les Mel, à Yopougon Sideci, on cuisine depuis quelques jours au charbon de bois. Les deux bouteilles de gaz ‘’B6‘’, encore appelées ‘’Faitou’’, sont vides depuis plus d’une semaine. La fille de maison a fait le tour des magasins de vente et stations-services, en vain.
« Partout où nous allons, on nous fait savoir qu’il n’y a pas de gaz. Nous avons sillonné tout le quartier, sans succès. Nous nous sommes rendus dans les magasins, ainsi que dans les stations-services. C’est le même constat. En attendant, nous sommes obligés d’utiliser le charbon de bois. Ce n’est pas très agréable, mais nous n’avons pas le choix », affirme Roseline Mel, la maîtresse de maison.
Comme la famille Mel, c’est pratiquement toute la commune qui vit cette situation qui se transforme au fil des jours en un calvaire.
Du quartier Toits-rouges à Ananeraie, Gesco, en passant par le Camp militaire, la Sideci, Kouté, Niangon, Maroc, Cité Verte, c’est le même constat. A part les grandes bouteilles (B12) qu’on trouve par endroits, les B6 sont introuvables.
Depuis quelques jours, on aperçoit de plus en plus, dans les rues de la commune, les populations, en particulier les jeunes filles, portant des bouteilles vides sur la tête ou en main, cherchant un magasin de gaz pour s’approvisionner.
Au-delà de Yopougon, la situation s’étend à la quasi-totalité des communes d’Abidjan. « Ici, il n’y a pas de gaz depuis deux semaines au moins. Lorsque les clients arrivent, nous appelons nos collègues des autres stations pour savoir si leurs magasins sont ravitaillés en gaz. Malheureusement c’est pareil partout », témoigne Olivier Kakou, pompiste dans une station-service à Adjamé. Il se dit convaincu qu’il y a une raison à cette situation.
« Les navires de gaz ne sont-ils pas arrivés ? Cette situation a-t-elle un lien avec l’opération de démantèlement des sites illégaux de vente de gaz engagée depuis quelques jours par le gouvernement ? Combien de temps le calvaire va-t-il durer encore ? », S’interroge-t-il.
Louise Atsé, restauratrice à Yopougon Toits rouges, estime, quant à elle, qu’il ne s’agit pas d’une pénurie de gaz. Car, explique-t-elle, le problème concerne seulement les petites bouteilles. « Les grandes bouteilles sont disponibles sur le marché. J’ai trois B12 et deux B6. J’ai pu recharger les trois B12. S’il s’agissait d’une pénurie de gaz, on ne trouverait pas les grandes bouteilles », soutient-elle.
En outre, poursuit-elle, la situation semble se limiter à Abidjan. « J’ai échangé avec des amis et connaissances vivant à l’intérieur du pays. Notamment à Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Abengourou, Gagnoa. Tous affirment qu’il y a du gaz dans leurs localités respectives. Le problème est certainement ailleurs », insiste-t-elle.
Approché, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a promis de se prononcer incessamment sur la situation.
Comme la famille Mel, c’est pratiquement toute la commune qui vit cette situation qui se transforme au fil des jours en un calvaire.
Du quartier Toits-rouges à Ananeraie, Gesco, en passant par le Camp militaire, la Sideci, Kouté, Niangon, Maroc, Cité Verte, c’est le même constat. A part les grandes bouteilles (B12) qu’on trouve par endroits, les B6 sont introuvables.
Depuis quelques jours, on aperçoit de plus en plus, dans les rues de la commune, les populations, en particulier les jeunes filles, portant des bouteilles vides sur la tête ou en main, cherchant un magasin de gaz pour s’approvisionner.
Au-delà de Yopougon, la situation s’étend à la quasi-totalité des communes d’Abidjan. « Ici, il n’y a pas de gaz depuis deux semaines au moins. Lorsque les clients arrivent, nous appelons nos collègues des autres stations pour savoir si leurs magasins sont ravitaillés en gaz. Malheureusement c’est pareil partout », témoigne Olivier Kakou, pompiste dans une station-service à Adjamé. Il se dit convaincu qu’il y a une raison à cette situation.
« Les navires de gaz ne sont-ils pas arrivés ? Cette situation a-t-elle un lien avec l’opération de démantèlement des sites illégaux de vente de gaz engagée depuis quelques jours par le gouvernement ? Combien de temps le calvaire va-t-il durer encore ? », S’interroge-t-il.
Louise Atsé, restauratrice à Yopougon Toits rouges, estime, quant à elle, qu’il ne s’agit pas d’une pénurie de gaz. Car, explique-t-elle, le problème concerne seulement les petites bouteilles. « Les grandes bouteilles sont disponibles sur le marché. J’ai trois B12 et deux B6. J’ai pu recharger les trois B12. S’il s’agissait d’une pénurie de gaz, on ne trouverait pas les grandes bouteilles », soutient-elle.
En outre, poursuit-elle, la situation semble se limiter à Abidjan. « J’ai échangé avec des amis et connaissances vivant à l’intérieur du pays. Notamment à Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Abengourou, Gagnoa. Tous affirment qu’il y a du gaz dans leurs localités respectives. Le problème est certainement ailleurs », insiste-t-elle.
Approché, le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Énergie a promis de se prononcer incessamment sur la situation.
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