
Une prise qui a été possible grâce à la collaboration entre l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct), la Direction de la police forestière et de l’eau du ministère des Eaux et Forêts (Dpfe-Minef) et EAGLE-Côte d’Ivoire.
Il faut le relever, le marquage sur les ivoires montre bien qu’ils ont déjà été saisis auparavant. Alors que la procédure veut que les autorités marquent les défenses une fois qu’une saisie d’ivoire est faite afin de les inventorier et de les stocker.
Selon les informations des enquêteurs, il est possible que les ivoires aient été amenés illégalement depuis le Mali. Toutefois, les enquêtes se poursuivent. Car il reste encore à établir de quel stock et de quel pays les ivoires proviennent, tout en indiquant un haut niveau de corruption.
Arrêtés pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés en garde à vue au Commissariat de Korhogo avant d’être déférés le 14 novembre 2022, au Tribunal de première instance de Korhogo.
Pour l’heure, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Par conséquent, s’ils sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3 000 à 300 000 FCfa selon l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.
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