La Coordination africaine des droits de l’Homme pour les armées (CADHA) poursuit son programme de dissémination au sein de la société des mécanismes de prévention des génocides, atrocités et crimes de masse à travers une formation qui s’est ouverte mardi 8 juin 2021 à Yamoussoukro au profit de députés et sénateurs, invités à légiférer sur la question.
« Pour nous, cette étape est extrêmement importante car le Parlement peut nous doter de textes, de législation ou alors de mécanisme national visant à prévenir et réprimer les génocides et les atrocités de masse », a fait savoir le coordonnateur général de la CADHA, Diaby Bakary.
Il a assuré que la Côte d’Ivoire peut atteindre cet objectif d’encadrer légalement toutes les initiatives de prévention, à l’instar de certains autres pays.
Il s’agit notamment des onze pays de la Conférence des Grands Lacs qui, à la suite du génocide rwandais, se sont dotés de textes et de comités et mécanismes nationaux qui visent à prévenir et à réprimer. « Il faut voir ce qui est bon ailleurs, essayer de l’adapter au système national pour que nous puissions faire face à ces atrocités », a-t-il dit.
Pour le député Jacob Assougba, parce que les génocides peuvent intervenir aussi bien en tant de paix que de guerre, il est bon de légiférer rapidement pour prévenir et réprimer ces actes. « C’est à cela que nous voulons travailler et nous saluons l’initiative de l’organisation qui a pris sur elle de nous former pour que nous soyons outillés à défendre ce projet à l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire », a-t-il commenté.
Au total, 149 pays ont adopté la convention sur le génocide considéré comme un crime du droit des gens que le monde civilisé s’engage à prévenir et à punir.
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