Le rappeur est visé par une plainte de son ex-compagne pour violences à la suite d’une séparation houleuse.
Après des heures de confrontation avec son ex-compagne, le rappeur Kaaris, placé en garde à vue mercredi après des accusations de violences conjugales, a été libéré tard dans la soirée, a indiqué ce jeudi le parquet d’Evry au Parisien. L’enquête préliminaire se poursuit, a précisé le ministère public.
L’artiste, de son vrai nom Okou Gnakouri a été confronté mercredi en fin d’après-midi, à son ex-compagne qui l’accuse de l’avoir violentée. « Après 8 heures de confrontations, où nous avons interrogé son accusatrice sur ses mensonges, le procureur a décidé de lever la garde à vue », se sont félicités ses avocats Yassine Maharsi et Yassine Yakouti qui ont souligné que leur client était « serein et satisfait ».
« Nous pensons que le parquet se donne quelques jours de réflexion vu la médiatisation du dossier et, sans aucun doute, il convoquera Kaaris devant le tribunal correctionnel d’Evry », ont déclaré de leur côté les conseils de la plaignante, Adrien Gabeaud et Sema Akman.
Les faits remontent à janvier. Dans un contexte de séparation difficile, Linda s’était rendue au nouveau domicile de Kaaris à Linas (Essonne).
Elle serait tombée sur sa compagne actuelle, Marion P., et aurait cassé le rétroviseur de sa Fiat 500. Après cet incident, le rappeur serait sorti de la maison et aurait immédiatement bousculé Linda, explique-t-elle. Puis, la star aurait frappé la jeune femme à coups de pied et de poing et l’aurait mise au sol par une balayette.
Une plainte de Kaaris pour dénonciation calomnieuse
Linda a eu besoin de « béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines », selon la plainte que l’AFP a consultée, qui vise aussi la femme avec laquelle Kaaris se trouvait ce jour-là, pour non-assistance à personne en danger.
Kaaris, lui, a dénoncé des « faits mensongers », et affirme dans sa plainte pour dénonciation calomnieuse que Linda « a orchestré de toutes pièces les faits de violence qu’elle a par la suite dénoncés à l’autorité judiciaire » pour « exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière ».
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