Pour les acteurs du transport routier de Côte d’Ivoire réunis au sein d’un collectif, il faut faire des réglages d’abord. Ils ont fait une déclaration le jeudi 16 février 2023, à la mairie d’Abobo. Koné Vaffi, Diaby Drissa dit Diaby TV2, Abdoulaye Sylla, Raymond Soumahoro et plusieurs syndicalistes de renom étaient présents à cette rencontre.
Leur porte-parole, Tapé Albert César, n’a pas manqué de relever
l’aspect nouveau du permis à points pour les acteurs ivoiriens. «
Considérant que le permis à points est un élément nouveau dans le
comportement des usagers de la route en Côte d’Ivoire, nous les
professionnels du secteur du transport routier plaidons auprès de l’Etat
», a-t-il affirmé.
Puis d’égrener les doléances des acteurs. A savoir,
augmenter le capital des points à 16, voire 18 ; prévoir une période
d’observation ou carence de trois mois ; revoir la perte de nombre de
points à partir de 3,2 et 1 ; revoir le temps de suspension de deux à un
an ; et assouplir le coût de la formation à l’institut Sotra après
retrait du permis de conduire.
Tout en réaffirmant leur soutien
au gouvernement dans sa lutte contre l’incivisme sur les routes, les
acteurs du transport routier ont demandé que leurs préoccupations soient
prises en compte afin de faciliter la mise en œuvre de cette mesure.
Rappelons
que la Côte d’Ivoire a enregistré, au cours des cinq dernières années,
en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1200 tués
et plus de 21 000 blessés, pour une perte moyenne de 3% du PIB pour
l’économie nationale. Face à cette situation, le gouvernement ivoirien a
pris des mesures. Au nombre de celles-ci figure, entre autres, le
permis à points.
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