« Le recours à la grève obéit à une procédure légale dont le non-respect expose les contrevenants à des mesures pécuniaires et à des sanctions disciplinaires, sans préjudice des poursuites pénales susceptibles d’être engagées en cas de violence ou de voie de fait », a indiqué Anne Désiré Ouloto, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration.
« Le gouvernement condamne ces préavis de grève », insiste-t-elle en ajoutant que « ces arrêts de travail projetés, en dépit des efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord portant trêve sociale conclu avec les centrales et faîtières syndicales 2022-2027 et de l’existence de cadres de dialogue permanent, sont de nature à fragiliser le climat de paix social ».
C’est pourquoi, Mme Ouloto, invite les fonctionnaires à se désolidariser du mouvement de grève qui est prévu à compter de ce mardi 15 octobre 2024.
« Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration invite l’ensemble des fonctionnaires à se désolidariser de ces projets d’arrêts de travail et à assurer la continuité du service public », ajoute le communiqué d’Anne Désirée Ouloto.
Des syndicats de fonctionnaires des secteurs de l’éducation-formation, de la santé, de l’emploi, notamment, ont prévu de débrayer, à compter de ce mardi 15 octobre 2024, pour réclamer le paiement de primes trimestrielles, versées seulement à une catégorie d’agents de l’Etat.
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