La politique sociale de l’Institution de Prévoyance sociale de la Caisse générale de retraite des agents de l’État (IPS-CGRAE) se fait plus hardie. Elle renforce sa proximité avec le développement de son réseau et s’investit de plus en plus dans le conseil et l’accompagnement de ses assurés pour des retraites paisibles et sereines.
L’Institution de Prévoyance sociale de la Caisse générale de retraite des agents de l’État (IPS-CGRAE) étend son réseau et se rapproche de plus en plus de ses assurés sociaux. Elle compte 12 structures déconcentrées sur l’ensemble du territoire national. La première pierre de la 13e agence a été posée le 3 décembre 2022 à Odienné.
La déconcentration rend plus efficace la nouvelle politique sociale de l’IPS CGRAE impulsée par la direction générale.
Dans sa vision managériale, l’IPS CGRAE ne se contente plus de liquider les prestations. Plus proche de ses assurés sociaux, elle les accompagne et les conseille.
Les 12 agences travaillent en étroite collaboration avec les associations de retraités et sont au plus près de leurs besoins afin de répondre à leurs attentes.
À Bouaflé, l’association des retraités (AREBO) bénéficie de l’accompagnement régulier de la CGRAE qui a équipé son siège et son infirmerie.
À Man, c’est l’association de veuves qui est accompagnée et soutenue par l’agence principale.
« Le décès de nos maris a fait de nous des familles vulnérables. Mais nous ne pouvons pas chaque jour exposer nos difficultés et continuer à tendre la main. C’est pourquoi nous avons décidé de créer des plantations de manioc. Et nous sommes accompagnées et soutenues par l’agence principale de l’IPS-CGRAE de Man », indique la présidente des veuves du Tonkpi, Lydie Dion San Goué.
« Les premiers responsables sont à nos côtés. Sans eux, nous n’aurions pas pu nettoyer ces champs et commencer à planter le manioc. C’est avec leur aide que nous bénéficions de l’accompagnement de l’Anader », ajoute-t-elle.
« Nous voulons sortir de la pauvreté, devenir des femmes autonomes et pouvoir nous occuper dignement de nos enfants. La CGRAE nous aide avec des prêts scolaires », renchérit Mme Pouhy Zaogou Tonga, veuve d’un fonctionnaire.
« Ce sont de braves femmes qui se battent pour surmonter leurs difficultés et nous devons les encourager », estime le directeur de l’agence principale de Man Michel Bénié Yao.
Partout, l’ouverture des agences principales apporte un réel soulagement pour les fonctionnaires retraités.
« Avant, lorsque sonnait l’heure de la retraite, il fallait faire de nombreux allers-retours à Abidjan pour constituer son dossier. Il fallait trouver des parents et des amis pour nous héberger. Et pour le moindre papier, il fallait se déplacer à Abidjan. Il ne faut pas oublier que parmi nous, il y a de grands malades », se souvient Karim Alphonse Taho, un enseignant à la retraite. Il se dit heureux de la politique de déconcentration.
Une attention particulière est accordée aux assurés à mobilité réduite. Ce sont au total 1966 personnes qui sont assistées.
Tiémoko Bamba, un retraité résidant à Duékoué, a du mal à sortir de chez lui. L’évocation de son dernier déplacement pour les démarches administratives à la CGRAE de Daloa le remplit de colère et de tristesse.
« Partis de Duékoué à 6h, nous sommes arrivés à Daloa à 16h. J’avais des difficultés pour respirer, nous avons dû nous arrêter de nombreuses fois pour me permettre de reprendre mon souffle. Mon frère qui m’accompagnait a cru que j’allais mourir. Maintenant je ne me déplace plus. C’est la CGRAE qui vient vers moi », se réjouit-il.
Chaque visite des agents de la CGRAE à Mariam Doumbia, ayant droit de retraité, est chargée d’émotion.
« Je suis la veuve d’un fonctionnaire retraité. Après le décès de mon mari, c’est mon fils aîné qui s’occupait de toutes les démarches. Malheureusement, il est lui aussi décédé. J’ai eu une fracture et je ne peux plus me déplacer. Depuis, ce sont les agents de la caisse qui viennent à la maison » confie-t-elle, entre larmes et bénédictions.
Ce sont autant d’attentions qui font une grande différence dans le quotidien des personnes du 3e âge. Et elles sont convaincues que l’État fera encore plus pour une retraite active et heureuse.
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