
Objectif, accélérer le processus d'harmonisation du code électoral et de la loi sur le quota des 30% en Côte d'Ivoire, en vue de son application, comme le stipule l'article 36 de la constitution ivoirienne de la 3e République : ‘’L’État œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d’accès à la représentation dans les assemblées élues. Les modalités d’application de cet article sont fixées par la loi’’.
En effet, au terme de l’atelier de Yamoussoukro, « des insuffisances et des contradictions, entre les textes de lois » ont été relevées, car elles entravent l’application effective des dispositions légales instituées par la loi n°2019-870 du 14 octobre 2019 et son décret d’application, en vue de renforcer la participation des femmes aux assemblées élues, a communiqué Bodoua Affoua Hélène, Coordonnatrice du secrétariat permanent du comité de suivi pour la prise en compte du genre dans les processus électoraux.
Elle soutient qu’au regard des limites que présentent ces textes et des échéances électorales de 2023 qui approchent à grand pas, il est plus que nécessaire que le dispositif légal régissant les élections en Côte d’Ivoire, et particulièrement la loi sur le quota, son décret d’application et le code électoral soient harmonisés.
À cet effet, le comité de suivi recommande au gouvernement, aux parties prenantes, à la société civile et aux médias de lui prêter main forte pour que sa requête sur la loi du quota et son décret d’application dans le processus électoral porte du fruit.
A en croire dame Kaba Fofana Yaya Fanta, secrétaire exécutive de l’Observatoire nationale de l’équité du genre (Oneg), « les critères de la gouvernance sont uniformes. Tout État dont le taux de représentation féminine dans les assemblées élues est nettement en deçà des 30%, ne peut pas être considéré comme un État qui fasse preuve de bonne gouvernance. Tous les États doivent mettre un point d’honneur à faire en sorte que, dans les assemblées élues, les instances de prise de décision, il y ait au moins 30% de femmes ».
« Mais avant, il y a des problèmes qu’il faille corriger à la base, afin que le code électoral qui est l’instrument juridique par excellence de l’institution qui organise les élections soit en harmonie avec la loi sur le quota et son décret d’application, pour que la femme, actrice de développement, ne soit pas mise en marge du processus en Côte d’Ivoire », a martelé la secrétaire exécutive de l’Oneg.
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