Face à l’annonce de la libéralisation de l’espace
audiovisuel, d’aucuns craignaient pour la survie de la Radiodiffusion
télévision ivoirienne (RTI). Parmi ceux-ci, figurait René Lamah.
Consultant en communication et Relation publique, ce jeune
ivoirien qui réside depuis quelques années aux Etats-Unis, est agréablement
surpris, après coup, que la RTI tient bien la concurrence face aux les
nouvelles chaînes.
Aussi, dans une « libre opinion » intitulé « la
RTI n’est pas morte » et publiée sur son profil Facebook ce mardi 30 juin
2020, a-t-il relevé le travail abattu par la Maison bleue pour se mettre au
goût du jour.
« Quand la libéralisation a été annoncée, j’ai eu peur pour la
RTI, et quand j’ai vu les chaînes qui venaient, j’ai encore eu plus peur pour
elle. Mais entretemps, de façon stratégique, le Groupe RTI s’est fait une cure
de jouvence, une sorte de renaissance avec essentiellement deux éléments. D’abord
la création ou la redynamisation d’un vrai service digital digne de ce nom et
le lancement d’une troisième chaîne qui est sur le même positionnement jeune,
fun et frais que la plupart des nouvelles chaînes », a-t-il
reconnu.
De son point de vue, « aujourd’hui
la RTI coté image et créa s’est nettement améliorée, elle a également une très
bonne couverture digitale, certainement l’une des meilleures parmi les chaînes
de télé en Côte d’Ivoire même si beaucoup de travail reste à faire ».
De façon spécifique, la
dernière-née des chaînes du groupe RTI, «La 3, a du potentiel, l’esprit est là,
bien orienté et précis et pour un début ils ont quand même réussi à bien
rentrer dans le quotidien des jeunes ivoiriens. Si cette chaîne continue de s’y
mettre comme on le constate, il n’y a pas de raison qu’elle ne puisse pas tenir
face à la concurrence ».
A toutes fins utiles, il est bon de savoir qu’avant de s’établir
aux Etats-Unis, René Lamah a été formé au Centre d’enseignement et de recherche
en communication (Cercom) de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
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