Les faits ? Ils remontent au moment de la composition en dictée.
Selon le directeur du centre, le mal est arrivé d’une enseignante qui avait en charge de surveiller la dictée à la salle 12. Cette dernière s’est permise, au vu et au su des élèves, d’exiger de l’argent aux gamins, en échange de notes qu’elle leur glissait sur l’épreuve.
Une fois à la maison après l’épreuve, l’un des enfants candidats a eu l’intelligence d’en souffler mot à son père. Ce dernier s’est rendu dès le lendemain à la Direction des examens et concours (Deco) et à l’inspection primaire. Les deux structures ont été saisies.
Le directeur du centre, Monsieur Kouadio s’est vu convoquer par la Direction régionale de l’éducation nationale (Dren). A la demande de la Dren, il a fait un rapport détaillé à celle-ci, sur l’incident causé par la surveillante indélicate. Contre toute attente, les copies de la salle ont été corrigées, mais les notes n’ont pas été prises en compte.
Kouadio Simplice est le premier à être surpris de voir que son rapport n’ait pas été pris en compte par la hiérarchie. « Dans la salle de composition, la surveillante a pris de l’argent avec les enfants. Dans mon rapport, j’ai mentionné cela afin que ceux qui n’ont pas donné de l’argent ne soient pas incriminés. A présent, je vais transmette les réclamations des parents au Jury spécial. Si ça les dépasse, ils vont transmettre cela à la Dren qui, à son tour, pourra éventuellement transmettre à la Deco », expliquait hier, le malheureux directeur.
Les structures éducatives concernées entendront-elles ce cri de cœur des parents qui est aussi un cri d’alarme ? Ce sera un drame éducatif de voir des enfants payer pour des fautes commises par des adultes.
D’ici-là, c’est un peu la consternation générale. Au-delà des parents d’élèves, des établissements d’origine des enfants menacent aussi de porter plainte auprès de la Deco.
En tout cas, mercredi, c’étaient des visages d’enfants rougis pas le sommeil et la peine qui ne comprenaient pas ce qui leur arrive.
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