Au fur et à mesure qu’approche cette date cruciale, les fidèles musulmans s’emploient à acheter sur les différents marchés de bétails de la capitale économique, leur mouton, chacun selon ses moyens. Toutefois, à en croire les vendeurs rencontrés sur certains de ces marchés, les prix pourraient ne pas être à la portée d’un plus grand nombre de personnes cette année.
. La majorité des vendeurs de bétails rencontrés à l’abattoir de Port-Bouet, dans les parcs d’Adjame et d’Abobo Coco service ont déclaré sans fioritures que « les moutons vont coûter plus chers, comparativement à l’année dernière ».
. La majorité des vendeurs de bétails rencontrés à l’abattoir de Port-Bouet, dans les parcs d’Adjame et d’Abobo Coco service ont déclaré sans fioritures que « les moutons vont coûter plus chers, comparativement à l’année dernière ».
Usant d’un langage diplomatique, Djibril Dicko, le président de l’Association des vendeurs et éleveurs de bétails de Coco service d’Abobo affirme « on ne peut pas dire que les moutons seront chers, mais ils seront plus chers que l’année dernière ». Mahama Ouédraogo, venu du Burkina Faso pour vendre des moutons à l’abattoir de Port-Bouet tient à signaler que l’augmentation des prix part des pays où le bétail est acheté.
A savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Le coût du mouton qui était entre 50 et 55 000 Fcfa en 2020 au ‘’pays des hommes intègres’’ est passé à 75 000 Fcfa. Il revend le même mouton au minimum à 85 000 Fcfa en Côte d’Ivoire à cause de toutes les charges liées au transport et à leur entretien jusqu’à leur vente.
100 000 Fcfa pour un petit mouton au parc d’Adjamé
Au parc de l’ancienne casse d’Adjamé, les prix ont effectivement pris l’ascenseur. En témoignent les propos de Karagodje Fousseni, président des vendeurs de moutons de ce parc. « Le prix minimum d’un mouton acceptable pour la Tabaski ici dans notre parc est de 100 000 Fcfa. Avec 100 000 Fcfa, on peut avoir un petit mouton pour la fête. A moins de 100 000 Fcfa, ce sera un très petit mouton ». Or, l’année dernière on pouvait avoir selon lui, un mouton du même genre entre 80 000 Fcfa et 90 000 Fcfa.
« Il ne faut pas que les clients pensent que la hausse du prix des moutons nous incombe. Elle part des pays où nous allons les acheter », insiste Mahama Ouédraogo. Selon Djibril Dicko, l’augmentation du prix des moutons dans les zones d’approvisionnement habituelles, est imputable à la situation d’insécurité qui y règne du fait du terrorisme. Notamment, au nord du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Une explication qu’approuve de toute évidence Mahama Ouédraogo. Il ajoute qu’il y aura moins de moutons en comparaison à l’année 2020.
100 000 Fcfa pour un petit mouton au parc d’Adjamé
Au parc de l’ancienne casse d’Adjamé, les prix ont effectivement pris l’ascenseur. En témoignent les propos de Karagodje Fousseni, président des vendeurs de moutons de ce parc. « Le prix minimum d’un mouton acceptable pour la Tabaski ici dans notre parc est de 100 000 Fcfa. Avec 100 000 Fcfa, on peut avoir un petit mouton pour la fête. A moins de 100 000 Fcfa, ce sera un très petit mouton ». Or, l’année dernière on pouvait avoir selon lui, un mouton du même genre entre 80 000 Fcfa et 90 000 Fcfa.
« Il ne faut pas que les clients pensent que la hausse du prix des moutons nous incombe. Elle part des pays où nous allons les acheter », insiste Mahama Ouédraogo. Selon Djibril Dicko, l’augmentation du prix des moutons dans les zones d’approvisionnement habituelles, est imputable à la situation d’insécurité qui y règne du fait du terrorisme. Notamment, au nord du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Une explication qu’approuve de toute évidence Mahama Ouédraogo. Il ajoute qu’il y aura moins de moutons en comparaison à l’année 2020.
Le parc à bétail d’Abobo Coco service ressentait déjà cette pénurie lors de notre. En effet, à la date du vendredi 16 juillet, à en croire Djibril Dicko, ce lieu de vente ne revendiquait que 10 000 têtes de moutons contre 22 000 les années précédentes à cette même période. « Les 10 000 têtes ne sont pas suffisantes pour couvrir les besoins des populations d’Abobo et des villages voisins de cette commune », affirme-t-il. En dépit des commandes qu’il a passées, il dit ne pas avoir la garantie d’atteindre les 22 000 têtes.
Karagodje Fousseni, président des vendeurs de moutons du parc de l’ancienne casse d’Adjamé affirme par contre que son parc compte suffisamment de bêtes. Bien qu’il reconnaisse l’impact négatif du terrorisme sur leurs activités.
Les clients jugent les prix exorbitants
Bognini Sibiri, technicien en travaux publics, rencontré l’après-midi du vendredi 16 juillet au parc de la casse d’Adjame a dû faire des efforts supplémentaires pour s’acheter un mouton. Venu avec la somme de 80 000 Fcfa, il a été contraint de prendre une bête de 100 000 Fcfa. Alors qu’un mouton de la même corpulence coûtait autour de 70 000 Fcfa en 2020. Selon sa lecture de la situation, les prix ont exagérément augmenté. C’est la même remarque qui est faite par Koné Amara, qui exerce comme employé dans une entreprise privée de la place. Les prix qui selon lui étaient plafonnés à 200 000 Fcfa l’année dernière, ont encore augmenté. Après avoir parcouru de fond en comble le parc de la casse d’Adjamé et discuté âprement avec des vendeurs, il a porté son choix sur un mouton, qui lui a valu 250 000 Fcfa.
Autre lieu, même constat. Accompagné d’un de ses cousins, Traoré Ibrahim chauffeur de taxi compteur, qui était allé acheter un mouton au marché de l’abattoir à Port-Bouet, s’est également plaint du prix élevé des bêtes. Finalement, à son corps défendant, il a acheté un animal de 250 000 Fcfa. Un mouton qui lui aurait coûté au maximum 200 000 Fcfa l’année dernière.
Eu égard à l’environnement qui prévaut, les prix vont certainement connaitre des majorations. Raison pour laquelle Djibril Dicko d’Abobo Coco service conseille de ne pas trop tarder pour venir acheter son mouton. Mais, attention ils pourraient aussi baisser à la veille de la fête c’est dire le lundi 19 juillet. Voire dans la matinée du 20 juillet.
Karagodje Fousseni, président des vendeurs de moutons du parc de l’ancienne casse d’Adjamé affirme par contre que son parc compte suffisamment de bêtes. Bien qu’il reconnaisse l’impact négatif du terrorisme sur leurs activités.
Les clients jugent les prix exorbitants
Bognini Sibiri, technicien en travaux publics, rencontré l’après-midi du vendredi 16 juillet au parc de la casse d’Adjame a dû faire des efforts supplémentaires pour s’acheter un mouton. Venu avec la somme de 80 000 Fcfa, il a été contraint de prendre une bête de 100 000 Fcfa. Alors qu’un mouton de la même corpulence coûtait autour de 70 000 Fcfa en 2020. Selon sa lecture de la situation, les prix ont exagérément augmenté. C’est la même remarque qui est faite par Koné Amara, qui exerce comme employé dans une entreprise privée de la place. Les prix qui selon lui étaient plafonnés à 200 000 Fcfa l’année dernière, ont encore augmenté. Après avoir parcouru de fond en comble le parc de la casse d’Adjamé et discuté âprement avec des vendeurs, il a porté son choix sur un mouton, qui lui a valu 250 000 Fcfa.
Autre lieu, même constat. Accompagné d’un de ses cousins, Traoré Ibrahim chauffeur de taxi compteur, qui était allé acheter un mouton au marché de l’abattoir à Port-Bouet, s’est également plaint du prix élevé des bêtes. Finalement, à son corps défendant, il a acheté un animal de 250 000 Fcfa. Un mouton qui lui aurait coûté au maximum 200 000 Fcfa l’année dernière.
Eu égard à l’environnement qui prévaut, les prix vont certainement connaitre des majorations. Raison pour laquelle Djibril Dicko d’Abobo Coco service conseille de ne pas trop tarder pour venir acheter son mouton. Mais, attention ils pourraient aussi baisser à la veille de la fête c’est dire le lundi 19 juillet. Voire dans la matinée du 20 juillet.
Car, nombre de vendeurs ne voulant pas se retrouver avec leurs bêtes sous la main, ou retourner dans leur pays d’origine avec tout ce que cela implique en termes de dépenses, se sentiront dans l’obligation de baisser les coûts.
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