Point focal local du Maep, Mme Kandia Camara a qualifié cette conférence « d’une innovation pédagogique majeure » dans le système de la bonne gouvernance.
Rappelant que le Président de la République, Alassane Ouattara, a inscrit la bonne gouvernance et la lutte contre la pauvreté comme une priorité.
Pour matérialiser cette politique, il a mis en place la Haute autorité de la Bonne gouvernance et un ministère en charge de la bonne gouvernance. « Dans ce cadre, le Cn-Maep a décidé d’organiser cette Université d’été pour regrouper tous les experts du domaine pour des échanges d’expériences et de bonnes pratiques afin de faire de la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, un levier important pour le développement du pays. Nous sommes convaincus qu’à partir des résultats des travaux de cette université dédiée à la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire, ce sera une expérience partagée dans tous les autres pays africains », a affirmé Kandia Camara.
Le Professeur Edward Maloka, directeur général du Secrétariat continental du Maep, a soutenu que la corruption est un défi majeur en Afrique qu'il faut relever. Ajoutant que cette université va aider le Maep à approfondir les bonnes pratiques sur la bonne gouvernance en Afrique.
Quant au professeur Musa David Soro, président du Cn -Maep, il a déclaré que les résultats des travaux de cette rencontre seront consignés dans une revue scientifique.
Par ailleurs, l’analyse de l’indice Mo Ibrahim de gouvernance en Afrique sur la période 2010 à 2019, montre que la Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a globalement fait des progrès en matière de bonne gouvernance.
En effet, selon le rapport de l’IIAG 2022, la Côte d’Ivoire est passée du 44e rang en 2010, avec un score de 38 sur 100, au 18e rang en 2020, avec un score de 53,9 sur 100, soit une évolution globale de plus 26 dans le classement.
La première édition de l’Université d’été pour la bonne gouvernance, souligne-t-on, a pour objectif de mettre en place un cadre de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gouvernance en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Elle sera meublée par des conférences en plénières, des panels et des ateliers de formation. Sont concernés par cette rencontre qui s’achève le samedi 17 septembre, les gestionnaires des deniers publics, les élus locaux, les conseils d’administration, les directeurs généraux, les directeurs des affaires administratives et financières, les comptables, la société civile, les médias, les partis politiques, les universités et les étudiants.
Au total, 500 personnes prennent à part à ce symposium.
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