La réplique n'a pas tardé. Et comme à son habitude, c'est sur son compte Twitter, suivi par plus de 320 000 personnes, que Valérie Trierweiler a choisi de répondre à François Hollande. Dans le livre « Un président ne devrait pas dire ça... », dont le Parisien-Aujourd'hui en France publie des extraits en primeur ce mercredi, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde,rapportent leurs nombreuses conversations privées avec le président de la République.
François Hollande s'y livre comme rarement, et notamment sur les femmes de sa vie. De Valérie Trierweiler, qui a partagé sa vie de 2005 à la cuisante rupture de 2012, il estime que son livre, « Merci pour ce moment », était « l'acte d'une femme malheureuse ». Il lui reproche juste la polémique sur les « sans-dents », assurant avoir prononcé ces mots non pour se moquer mais dans un accès d'humanité maladroite. « Je lui ai dit : je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, il sont sans dents ». A 11h40, ce mercredi, Valérie Trierweiler a donc eu la réaction explosive qu'appréhendait son ancien compagnon.
Elle a posté sur le réseau social Twitter le SMS reçu de Hollande le 31 mai 2005 à 12h39. « Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t'inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents ». Interrogé lors de son point de presse hebdomadaire, à l'issue du conseil des ministres, Stéphane Le Foll a semblé abattu par le niveau du débat. « Dans quel contexte, comment c'est écrit, ça sort comme ça, franchement, est-ce que ça remet en cause ce qui a été dit ? », s'est interrogé le porte-parole du gouvernement après avoir lu, à voix haute, les deux tweets de Valérie Trierweiler sur le téléphone qu'une journaliste lui avait tendu.
« Chacun pourra en faire l'exégèse quand il veut » Mais, a-t-il conclu, « même moi, j'ai du mal à saisir la portée de tout ça ». En 2014, lors de la sortie du livre, devenu un best-seller, de l'ancienne « First girlfriend » bafouée, François Hollande avait assuré que lui prêter cette expression des sans-dents était « un mensonge (blessant) ».Trierweiler avait répliqué qu'elle disposait des preuves. Comme tout un chacun désormais.
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