« Black Panther », l’adaptation des aventures du premier super héros noir de l’univers Marvel continue de pulvériser les records : 562 millions de dollars pour sa quatrième semaine d’exploitation, aux États-Unis, et plus d’un milliard de dollars à travers le monde.
C’est du jamais vu à Hollywood. Pour qualifier le succès hors norme de Black Panther, il a d’ailleurs fallu forger un nouveau mot : BlackBuster, soit la contraction de « Noir » et de « Blockbuster ».
Ce 18e film de l’univers Marvel, qui réunit un casting presque intégralement composé d’acteurs noirs est signé par un cinéaste afro-américain de 31 ans, Ryan Coogler, vient d’entrer dans l’histoire du cinéma. En quatre semaines, il a récolté plus d’un milliard de recettes dans le monde, ce qui en fait le 7e long métrage le plus rentable de tous les temps.
« Black Panther », un phénomène de société
En Afrique notamment, au Nigeria, au Kenya, en Éthiopie, sa sortie en salles a suscité l’enthousiasme des spectateurs et le sentiment empreint de fierté qu’un vide a enfin été comblé par Hollywood. Car Black Panther est bien plus qu’un succès fulgurant de box-office, il est aussi devenu en quelques semaines un véritable phénomène de société, en marquant un tournant dans la représentation des Noirs au cinéma. Avant même sa sortie, des campagnes de levées de fonds étaient organisées par des militants dans plusieurs villes des États-Unis pour permettre aux enfants les plus démunis d’aller le voir.
Bref, un triomphe populaire qui va bien au-delà des prévisions des as du marketing Disney Marvel et fait mentir avec éclat la règle d’or selon laquelle les films noirs ne font pas recette.
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