S’il fuit la notoriété, Osunlade n’en reste pas moins une légende de la house américaine. Mystique, il a embrassé les croyances d’Afrique de l’Ouest et fait de sa musique une expérience spirituelle.
Nous sommes à deux pas de la Seine, lors d’une soirée caniculaire de l’été parisien. La nuit aurait pu apporter un peu de fraîcheur si l’atmosphère du club dans lequel se produit Christian Carlos Warren, alias Osunlade, n’était pas si étouffante. Juché derrière ses platines, le DJ américain n’a pas l’extravagance de certains producteurs, plus jeunes, plus fous. Ses gestes sont calmes, posés, calibrés.Les rythmes percussifs s’enchaînent avec ces accents house qui ont fait son succès depuis plus de quinze ans. Le public parisien est pris dans la transe du maître de soirée, comme tant d’autres avant lui. De l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, le DJ américain s’offre chaque année un set de clôture de festival d’environ neuf heures. Ici, ce sera seulement cent vingt minutes, mais personne ne rechigne au voyage.
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