La Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire (CNRCT), dans une déclaration dont l’AIP a reçu copie, lundi 8 juillet 2024, a justifié sa collaboration avec l’ex-reine des Baoulé décédée récemment.
Cette déclaration fait suite à de nombreuses accusations portées contre la CNRCT, notamment celle d’avoir accordé le statut de reine des Baoulé à la défunte, considérée comme simple reine-mère.
« À Sakassou, lors des obsèques de Sa Majesté Nanan Kouakou Anougblé III, roi des Baoulé, en présence de Leurs Excellences les présidents Konan Bédié et Alassane Ouattara, le monde entier a appris par la voix du conseil du royaume Baoulé que le peuple Baoulé a une nouvelle reine, ce qui signifie qu’elle a accompli l’Achouin », a rappelé le directoire.
C’est donc sur cette base que « la reine N’ga Tanou Monique sera nommée membre du directoire de la CNRCT par décret, au titre de l’une des deux places exclusivement réservées aux rois ou reines, sous son nom à l’état civil, comme pour tous les 34 autres rois et chefs traditionnels membres du directoire », lit-on dans la déclaration.
Dès lors, poursuit le directoire, « c’est en tant que reine qu’elle a officiellement travaillé avec responsabilité jusqu’en 2023, aux côtés des autres membres du directoire de la CNRCT, pour la mise en œuvre des nobles missions de cohésion sociale, d’unité nationale, de paix et de progrès assignées à la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels ».
Les têtes couronnées s’étonnent donc que « certaines personnes accusent à tort la CNRCT d’être à l’origine de leurs déconvenues pour avoir, disent-elles, reconnu comme reine des Baoulé celle qu’elles appellent la Reine-Mère Akoua Boni II ».
La chefferie traditionnelle en Côte d’Ivoire est organisée au sein de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels, en abrégé CNRCT, érigée au rang d’institution de la République.
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