Le verdict du procès en assises de Simone Gbagbo est une aubaine pour Simone Gbagbo d’échapper à la justice internationale. Une délégation de sept fonctionnaires de la Cour Pénale Internationale (CPI) dont le porte-parole de la Cour, Fadi Abdallah et des collaborateurs du Bureau du Procureur, à Abidjan pour expliquer tout ce qui concerne les affaires ivoiriennes devant la CPI, l’a fait savoir.
Hier lundi, au cours d’un échange avec la presse, ils ont évoqué le cas Simone Gbagbo, l’ex-Première Dame poursuivie pour quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité, meurtre, viol, autres actes inhumains et persécutions. Et contre qui un mandat d’arrêt est lancé par la CPI.
Mais jugée en Côte d’Ivoire pour crimes contre l’humanité, Simone Ehivet Gbagbo a été acquittée, récemment. Etant donné qu’un individu ne peut être jugé ni au plan national ni au niveau international pour les mêmes charges, cette décision de la justice ivoirienne pourrait éviter à l’ex-Première Dame d’être poursuivie par la Cour de justice internationale. Mais à condition que la Côte d’Ivoire prouve aux juges de la CPI que son procès en assises s’est déroulé selon les règles en la matière, et qu’il ne s’agit pas d’un simulacre de procès dans le but de la sortir des griffes de CPI. Fadi Abdallah et les émissaires de la CPI ont insisté sur ce fait. « C’est à la Côte d’Ivoire de montrer que c’était un procès équitable », ont-ils dit.
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