En réponse au Ministre Amon Tanoh, ministre ivoirien des affaires étrangères, qui annonçait la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) pour l’année 2020, Sylvain Kean Zoh, Président de l’Union des masses populaires (UMP) a marqué son inquiétude. Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration.
En réponse au Ministre Amon Tanoh, ministre ivoirien des affaires étrangères, je voudrais espérer de tout cœur que ses récentes déclarations annonçant la reforme de la commission électorale pour 2020 ne relèvent pas d'un projet commun du Président Ouattara et de l'ensemble du gouvernement. En effet, si la reforme ne devait se faire qu'en 2020, il est quasi certain que la commission électorale n'aura jamais le temps nécessaire de s'attaquer aux questions profondes des élections en Côte d'Ivoire et de nous éviter la violence en 2020.
Dans une vision plus réaliste, c'est au premier trimestre 2019, donc au plus tard en mars, que la reforme de la commission électorale devra être effective. Bien entendu, il faudra préalablement ouvrir le dialogue politique afin d'associer tout le monde aux questions urgentes concernant les élections de 2020 dont la réforme de la commission électorale. En vérité, au lieu de rechercher des intérêts partisans, notre objectif à tous doit être d'éviter la violence électorale à la Côte d'Ivoire en 2020.
Fait à Abidjan le 24 novembre 2018
Kean Zoh
Écrivain
Président de l'Ump
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