Selon une information du Tribunal militaire d'Abidjan, Ange Kessi, le commissaire du gouvernement, a surpris un policier et un gendarme en plein racket.
C'était le jeudi 28 mai 2020 lors d'une mission à Yamoussoukro, dans le centre de la Côte d'Ivoire.
Ange Kessi Kouamé s'est résolument engagé contre le racket.
Le commissaire du gouvernement a décidé de se rendre sur le terrain afin de toucher du doigt ce phénomène social. C'est dans ce contexte que le procureur militaire s'est rendu à Yamoussoukro le jeudi 28 mai 2020 afin d'effectuer une visite surprise aux agents en exercice de leur fonction.
Ce jour-là, le contre-amiral ivoirien ne change pas sa stratégie, à savoir "mener des actions anti racket sur les corridors légaux, démanteler les barrages fictifs, lutter contre les violations flagrantes des droits de l'homme, s'assurer de la gratuité des dépôts et retraits de plaintes des usagers", comme le confirme le Tribunal militaire d'Abidjan.
Le chef du parquet militaire pose les pieds à la brigade routière et le commissariat du 1er arrondissement de Yamoussoukro, avant de lever le cap sur Zatta, une localité se trouvant à quelques kilomètres à l'entrée sud de ladite ville.
Il faut savoir que cette bourgade est réputée pour le racket et toutes autres formes d'exactions qui s'y pratiquent. Ange Kessi aura l'occasion de constater cette triste réputation de Zatta. En effet, indique le Tribunal militaire, "en militaire averti s'est camouflé dans un véhicule banalisé, voulant se rendre compte du comportement des éléments commis aux contrôles des véhicules et des usagers de cette route".
Postés à un barrage, un policier et un gendarme font arrêter le véhicule transportant le commissaire du gouvernement et s'illustrent négativement, car l'ayant pas reconnu à cause du masque de protection contre la covid -19 qu'il portait.
Ange Kessi descend de sa voiture et se dirige vers le chef de poste. De nombreux usagers à la guérite étaient racketés par ces agents véreux. "Vous serez tous deux convoqués au Tribunal militaire d'Abidjan une fois ma mission terminée", a menacé Ange Kessi.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article