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Politique

Arrestation de Soul to soul : ZADI DJEDJE dénonce l'ingratitude politique de Ouattara

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En tant que leader d'opinion, je vous salue et vous exprime toute ma gratitude pour l’honneur que vous faites à ma formation politique et à moi-même de nous suivre dans ce moment où j'échange avec l'opinion .
La présente sortie de notre parti se justifie par l’atmosphère politique lourde dans laquelle git notre chère Côte d’Ivoire.
Notre parti a fait de la réconciliation des ivoiriens son domaine politique. Ainsi nous ne pouvons-nous taire lorsque cette réconciliation et cette paix sont menacés. En effet, convaincu de l’absolu nécessité de conduire l’ensemble des ivoirien à la concorde et à la réconciliation, il est normal que nous donnions de la voix pour ramener tous ceux qui s’en écartent, vers l’unique voie qui mérite d’être suivie : celui de la réconciliation et donc de la paix. 
Nous sommes en outre convaincus qu’aucun sacrifice n’est trop grand, qu’aucun renoncement n’est de trop pour que la Côte d’Ivoire, notre pays quitte les chemins des invectives, de l’affrontement en un mot, de la belligérance. C’est d’abord à nous ancêtre, c'est ensuite à nos contemporains que nous le devons, c'est enfin, surtout à nos enfants que nous devons d’avoir une Côte d’Ivoire réconciliée, pacifiée et prospère. Ce sont eux, nos enfants et petits-enfants qui nous de demanderons des comptes sur notre gestion actuelle des choses publiques. Et nous ne devons pas leur présenter la tête basse du remords tardif et irréparable. Nous ne devons pas leur présenter un pays que notre orgueil surdimensionné a pris soin de détruire et de laisser en ruines. Dans ce cadre le tribunal de l’histoire jugera sévèrement cette génération comme celle de l’échec. Les signaux vont dans tous les sens mais les plus alarmants sont sur le plan social, sur le plan sécuritaire et sur le plan politique.             
Sur le plan social
Sur le plan social, les efforts du gouvernement semblent ne pas trouver un écho favorable dans la population. 
L’augmentation des prix des biens et services ;
Alors que le gouvernement parle d’encadrement des prix des biens de premières nécessité- mesure que nous saluons au passage- ce même gouvernement semble ne pas maitriser l’application de cette décision. Si non comment comprendre que le prix du carburant à la pompe ai connu une hausse injustifiée de 10 francs par litre sans mesures d’accompagnements ? Cette hausse est la porte ouverte à toutes les hausses des prix tant des biens que des services. Il est temps pour le gouvernement d’agir car le peuple est irrité en cette rentrée scolaire difficile. 
La lutte contre l’insalubrité ;
Entamée avec de grands bruits et de grands espoirs la campagne de lutte contre l’insalubrité fait face à l’hostilité de certaines populations. En effet les étales anarchiques et autres pharmacies « par terre », détruit à cors et à cris par la dynamique ministre Anne Oueto, ont fini par refaire leur apparition de plus belle. Et si on commençait par le commencement ? 
Le commencement, c’est trouver des points de chute, des sites de recasement,  pour les victimes des démolitions. Ces sites auraient l’avantage, étant construits par l’Etat, d’obéir aux normes exigées ;
Le commencement, c’est en outre la sensibilisation les personnes à déguerpir sur les risques de leur installation actuelle.   
Le commencement c’est enfin de comprendre que tout ce qui touche aux hommes doit être fait avec patience et  sens de la mesure. Qu’en est-t-il sur le plan sécuritaire ?    
Sur le plan sécuritaire
La situation sécuritaire est des plus préoccupante d’abord les forces de l’ordre éprouvent toutes les difficultés devant la grande criminalité, en outre sur le plan militaire, enfin le grave conflit intercommunautaire dû à des problèmes fonciers.
Concernant les opérations de police, la Côte d’Ivoire est confronté au phénomène des enfants en en conflit avec la loi appelés « microbes ». Voici des enfants et des jeunes que notre pays n’a pu socialiser et qui aujourd’hui traumatisent l’ensemble de la population. Pour y faire face, le gouvernement a décidé de sévir à travers « l’opération épervier ». Nous en sommes à l’opération Epervier 3 et les résultats se font toujours attendre. Et les microbes deviennent chaque jour plus puissants et donc plus dangereux. Il faut que l’Etat se donne les moyens de mettre ces jeunes hors d’état de nuire afin que les populations, excédées, ne se fassent justice elle-même. 
La presse nous fait état de la multiplication des braquages de fourgons de transport de fonds et de domiciles de personnes physiques et d’institutions (le palais de justice a vu l’exfiltration de personnes détenues en plein Plateau). Il n’est pas bon que la sécurité et la sérénité indispensable à la croissance soit si durement mis à mal. Quelle image donnons-nous aux investisseurs tant nationaux qu’internationaux ? Les fortes sommes pour les attirer méritent une politique sécuritaire en conséquence. Telle est un enjeu important du pouvoir actuel.
L’ouest de notre pays est le théâtre de conflits intercommunautaires avec pour point d’achoppement la terre. Les populations Wê et burkinabé d’une part et les baoulés d’autre part se battent pour des parcelles de terre en zone de foret classées. Dans un silence de l’Etat, les populations s’entre tuent entrainant aussi des blessées et des déplacés en masse. Là aussi il faut agir. L’ouest de notre pays a tellement souffert depuis la guerre du Liberia dans le début des années 1990 jusqu’à la fin de la crise poste électorale que nous ne pouvons plus nous taire. L’ouest a connu les massacres de Guitrizon, Petit Douekoué, de Douekoué Carrefour, l’épuration et a  destruction du camp de réfugiés de Nahibli… l’ouest a donc le droit de vivre des jours tranquilles pour panser ses plaies qui sont encore vives. Ainsi nous les politiques avec à notre tête l’Etat, c’est-à-dire la puissance publique, devrons tout mettre en œuvre pour que les affrontements s’arrêtent ici et maintenant. Il faudra situer les responsabilités mais dans un souci d’apaisement œuvrer pour que la réconciliation advienne entre des populations qu’une longue cohabitation a su souder. 
L’heure est grave et nous engageons le gouvernement à jouer sa partition en terme de vérité, de justice, de courage politique pour que l’ouest de notre pays retrouve l’entente et la cohésion.         

Sur le plan politique
Sur le plan politique notre cher pays assiste à ce qui semble une dérive autoritaire. En effet là où le dialogue devrait aider à résoudre des problèmes sociaux, c’est la force qui est brandie. Le dialogue politique est au point mort. Devant des revendications syndicales pourtant normales dans le cadre de la République (FESCI; AGENCE EMPLOI JEUNES…), la seule réponse du gouvernement est la répression. 
Lorsque nos enfants de la FESCI se sont manifestés contre les frais d’inscriptions qu’ils trouvent exagérés, c’est le bâton qu’a brandit le pouvoir d’Abidjan. La police a sévi, il eut des affrontements très sanglants tant su coté des forces de l’ordre que des manifestants et plus d’une vingtaine d’étudiants ont du faire un séjour de plus d’un mois à la MACA. Ils viennent de recouvrer la liberté sans aucune explication non plus. Où est le dialogue Républicain?
A l’Agence Emploi Jeunes (AEJ) les agents se sont mis en grève afin de protester contre une injustice qui leur est faite. En effet ils réclament des primes au même titre que l’ensemble des structures génératrices de revenus, et aussi de commodités dans le travail. Apres des semaines de grève et une absence totale de dialogue avec la direction et le ministère, les sanctions sont tombées. Le licenciement de l’ensemble des contractuels de la structure (une centaine de personnes) la mise des fonctionnaires à la disposition  de la fonction publique. Là encore où est le dialogue républicain ? 
Si nous avons mis ces deux problème sociaux dans le lot des problèmes politiques, c’est parce que la réponse ultra répressive de l’Etat élève ces problèmes au niveau politique, car en l’espèce l’Etat est le dernier recours. Par ailleurs la réponse est politique. 
Enfin la vie politique est polluée par un conflit en trompe l’œil qui n’augure rien de bon pour le pays. Le président de la République Alassane OUATTARA et le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kibafory SORO ne s’entendent plus. Il nous a été donné de voir que tous les proches du président de l’assemblée nationale ont été démis du  gouvernement ; Qu’à la suite de la découverte d’armes de guerre chez le chef du protocole de du PAN SORO, monsieur Souleymane KAMAGATE alias Soul to Soul est incarcéré pour détention illégale d’arme de guerre ; que le responsable de la communisation de monsieur SORO a été séquestré 24 heures durant à la DST ; que lors de l’arrivée du PAN SORO, son comité d’accueil a eu maille à partir avec les forces de l’ordre spécialement mobilisées pour sévir ce jour là ; enfin trois membres du cercle restreint de monsieur SORO font l’objet d’interdiction de sortir du territoire, il s’agit de l’ex ministre Affoussatou BAMBA Lamine, de SEKONGO Félicien et de Touré Moussa. Tous ces faits n'augurent rien debon pour l'avenir de la Côte-d'Ivoire.
Parce qu'il est le garant de la paix, le chef l'État, le fondé de pouvoir de la République je m'adresse spécialement au président Alassane Ouattara. Le chef de l'État doit faire preuve de dépassement et démontrer encore une fois la hauteur de vue qu'on lui connaît. Il doit quitter cette escalade qui ne grandit personne. Au demeurant la Côte-d'Ivoire a pris l'habitude de ce genre de compromis. 
En effet, le président Laurent GBAGBO ravalant sa dignité et la légitimité à lui reconnue par les présidentielles de 2000, a accepté que ceux qui le combattaient tant militairement que par voie de presse internationale participent à ses gouvernements successifs. Le chef de la rébellion d'alors Guillaume Kibafory SORO à été fait premier ministre,  chef du gouvernement. Et la collaboration à été franche entre le président Laurent GBAGBO et ses collaborateurs.  Voilà un exemple à suivre. 
Notre pays a besoin absolument de réconciliation et de paix. Cette querelle au sujet de soul to Soul montre une chose: le processus de désarmement,  en dépit des annonces médiatiques est un échec. J'accuse l'ONUCI d'avoir escamoté le processus de désarmement pour justifier sa présence sur la terre d'Eburnie.
J'accuse les autorités actuelles dû avoir contribué, en ne dévoilant pas à temps les armes détenues ici et là par ses soutiens. En effet,  qui est Souleymane Kamagaté ? 
Pour ce que nous en savons, Soul To Soul est un diplomate de carrière. C'est donc un grand comis de l'État.  Ce statut ne lui donne pas le pouvoir de s'acheter 6 tonnes d'armes de guerre. Évitons de noyer le poisson dans ce pays.  Il est certain que le domicile de soul to Soul n'a servi que de lieu d'entreposage des armes qui ont servies à combattre le président Laurent GBAGBO.  Ainsi au lieu de s'attaquer à un exécutant,  il serait mieux de s'attaquer à donneur d'ordre.  La personne toute indiquée semble être le président de l'assemblée nationale Guillaume SORO. Pourquoi ce déclenchement de haine contre le PAN SORO ?  Mais qui est Guillaume SORO? Comment s'est il retrouvé à son âge à la tête de la rébellion ? Le jeune étudiant Guillaume SORO à fait don de sa vie pour la cause de la rébellion. Or la rébellion est une création pour la cause de Alassane Ouattara, parole de konè Zakaria prononcée à la face du monde. C'est par conséquent par la seule volonté de Monsieur Ouattara que SORO est ce qu'il est. C'est le fils et le père qui se combattent. La cause ? 
La volonté de Guillaume SORO de briguer la magistrature suprême en 2020 là où le président Ouattara n'est pas encore rassasié du pouvoir. Le père et le fils convoitent le même pouvoir. Deux personnes de la même case RDR  luttent le pouvoir.  Mais la Côté d'ivoire  ne peut être prise en otage par les enfants de la même case RDR. Un parti n'est qu'une partie de la population ivoirienne. Les luttes au sein d'une partie ne peuvent  et ne doivent menacer le quiétude de notre pays la Côte d'ivoire.  Que le linge sale du RDR se lave dans la case RDR. 
Étant donné que messieurs Soro et Ouattara sont tous deux du pouvoir actuel.  Ils doivent pouvoir se parler et se comprendre. Ils le doivent à la Côte d'Ivoire, la Côte d'Ivoire éternelle. 
Hier l'opposant Laurent Gbagbo a été victime martyre du pouvoir PDCI RDA, il est devenu président de la république., Plus tard, l'opposant Alassane Ouattara a fait l'objet d'exclusion et de brimades, il est devenu président de la république, aujourd'hui c'est le président de l'Assemblée Nationale Guillaume Soro Qui subit le martyr. Les même causes produisant les même effets, Soro est destiné à un grand avenir. Il faut, pour avancer comme nation, que l'élite politique de la Cote D'Ivoire se nourrissent de leçons du passé.
Ensemble construisons la jeune démocratie ivoirienne,
 Ensemble partageons l'espérance africaine, 
Ensemble œuvrons à la stabilité, la repentance, lala paix pour une Cote d'Ivoire réconcilié.
Je vous remercie. 
 

 
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