
Le rapport de l’analyse psychiatrique des accusés a été lu par Mourlaye Cissoko. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très accablant pour les prévenus. Concernant le général Dogboa Blé, le rapport ne relève « aucun trouble mental et aucune dangerosité au sens médical ».
Mais, conclut l’expert, « il est accessible à une sanction pénale ». Pour ce qui est du colonel Modi, du commissaire du Palais, Ozé Loguey, du sergent Séry Jean et du milicien Guéhi Bléka, le rapport indique qu’ils ont en commun « des traits de caractère impulsif, pervers et brutal », qu’ils sont « très dangereux pour la sécurité publique et qu’ils ont agi en raison et posé des actes de sang froid ». L’expertise les présente comme étant des « psychopathes actifs, fanatiques, sans aucun sentiment de remords, avec des traits de mythomanes » qui ne devraient ainsi pas « bénéficier de circonstances atténuantes ».
Quant à Yoro Tapéko, seul membre du commando, il est présenté comme une « Personne ano-psychiatrique, névrotique avec un élan patriotique lié à l’immaturité de fin d’adolescence, pas dangereux pour la sécurité publique et accessible à une sanction pénale ».
Et pour finir « aucune anomalie mentale » pour les autres prévenus, les sergents, Zazou Koffi Félix Houphouët Koffi et Don Joël, exerçant dans le bureau de communication et de renseignements au Palais présidentiel.
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