
Expliquant que l’armée ivoirienne a un niveau d’organisation de quadrillage qui est tel qu’elle est en capacité de faire face. « Je veux rassurer nos compatriotes, il y a beaucoup de rumeurs, les auteurs de ces rumeurs ont un objectif. C’est de vous faire peur. De vous terroriser. Notre rôle à nous, c’est de vous protéger. Je veux vous donner l’assurance que nous avons la capacité de protéger notre territoire et nos populations ».
Concernant cette attaque du 11 juin, le ministre d’État, ministre de la Défense a indiqué que les enquêtes se poursuivent, les forces sont déployées, le Président de la République a encouragé les policiers, gendarmes, militaires déployés, qui font un travail extraordinaire. « Il a salué leur capacité de réaction. C’est très important. Depuis quelques années, le Président de la République avec le Conseil national de sécurité, a donné des moyens pour la formation, l’organisation, le déploiement, des forces sur l’ensemble du territoire ».
Concernant le bilan des Forces de défense et de sécurité ivoirienne tuées à Kafolo, le chef d’état-major général des armées, Lassina Diomandé, a donné des chiffres précis. Selon lui, ce sont 12 militaires et un gendarme tués. Les blessés ont été pris en charge et sont ensuite rentrés chez eux, avant que ce décompte soit fait. Parlant du coordonnateur de l’attaque, Sidibé Ali, le chef d’état-major a expliqué qu’il a été interpelé en Côte d’Ivoire. « Nos équipes d’investigation ont pu le localiser avec précision, en accord avec les forces armées du Burkina Faso ». U
Un journaliste voulait savoir s’il appartenait à un groupe terroriste. Pour le général des armées, cette question revient au procureur de la République qui est chargé de conduire les interrogatoires, de mener des enquêtes. Lui seul pourra y répondre avec précision. Ce qu’il faut selon lui retenir, c'est que l’attaque n’a pas été revendiquée, mais elle a été perpétrée sur un mode opératoire terroriste. Les résultats de l’enquête menée par le procureur de la République sont donc attendus.
Une question avait trait aux mendiants dont le nombre devient important ces derniers temps à Abidjan. Sur ce point, le commandant de la gendarmerie, a précisé que la police, la gendarmerie et les services de sécurité ne fonctionnent pas sur des rumeurs.
« Lorsqu’il y a des faits, nous procédons à des enquêtes, nous interpellons les auteurs, et nous faisons ce qu’il convient en terme de police judiciaire » ; et d’ajouter : « La ville d’Abidjan est surveillée, nos hommes sont sur le terrain, les faits avérés seront sanctionnés conformément à la loi, et si ce n’est pas le cas, nous ne voulons pas faire d’étiquetage, de stigmatisation », a-t-il dit avant de demander aux Ivoiriens de rester sereins. « C’est vrai qu’il y a une menace, mais aucun pays au monde n’est à l’abri d’un acte terroriste. Ne cédons pas à la panique ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article