Le parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI-RDA), un membre de la coalition au pouvoir en froid avec le parti présidentiel ivoirien, a souhaité mardi, que l'ordonnance d'amnistie, signée la veille, par le président ivoirien Alassane Ouattara portant amnistie pour 800 personnes condamnées dont l'ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, « se transforme rapidement » en une loi d'amnistie « pour rendre plus inclusif cet acte de réconciliation ».
« Le PDCI-RDA souhaite que l'ordonnance d'amnistie se transforme rapidement en une loi d'amnistie pour rendre plus inclusif cet acte de réconciliation », indique le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié dans un communiqué transmis à APA.
Saluant la libération de ces « prisonniers politiques » de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, M. Bédié a remercié « la communauté internationale et tous les acteurs qui ont œuvré dans le secret pour faciliter la prise de cette décision».
Le PDCI-RDA qui dit souhaiter par ailleurs, « qu'aucun ivoirien ne soit contraint à l'exil», a assuré que cet acte du président ivoirien contribuera à la décrispation de la vie politique en Côte d'Ivoire.
Lundi soir, dans son adresse à la nation à la veille du 58è anniversaire de l'indépendance de son pays, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé avoir signé une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention parmi lesquelles l'ex-première dame Simone Gbagbo, les anciens ministres de Laurent Gbagbo, Lida Kouassi et Assoa Adou ainsi que le chef du protocole du président de l'Assemblée nationale, Souleymane Kamaraté Koné alias Soul To Soul.
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