Blé Goudé s’est adressé en personne à la Cour Pénale Internationale sur ses prétentions de dédommagement. Il a expliqué pourquoi il demande à la Cour de lui payer des droits, après avoir perdu tant d’années derrière les barreaux.
Blé Goudé ne réclame pas forcément de l’argent à la CPI. Il insiste pour que la Cour reconnaissance qu’elle lui a causé au moins un préjudice morale. Lui qui a perdu des années en prison, au préjudice de ses enfants et sa famille. » 8 ans de ma vie m’ont été arrachés, je ne dis pas 8 jours », a crié Blé Goudé. Avant d’expliquer encore les circonstance de son arrestation en 2013 au Ghana. C’est avec beaucoup d’émotions que le président du Cojep s’est adressé à la Chambre.
Contraint de parler en 5 minutes, son avocat Me Knoops ayant largement entamé son temps de parole, Blé Goudé a dit ne pas comprendre l’apathie de la Cour Pénale Internationale sur son cas. En effet, il a révélé qu’il est quasiment devenu un apatride. Qui ne dispose pas de document de voyage, un document que le pouvoir d’Abidjan tarde à lui délivrer depuis bientôt un an. Blé Goudé assène: » je suis devenu un apatride ».
Blé Goudé demande donc à la CPI de peser de tout son poids afin qu’il reçoive son passeport. Du moins, que la CPI le ramène en Côte d’Ivoire comme elle l’a pris en 2014, sans document de voyage. Parce que continue Blé Goudé, il vit une situation difficile. Qui fait que bien que résident à la Haye, il ne peut bénéficier des services sociaux. Par exemple, Blé Goudé révèle qu’il ne peut même pas se faire vacciner normalement comme les autres citoyens de la ville.
Blé Goudé n’a pas peur d’un retour en Côte d’Ivoire, malgré la condamnation qui pèse sur lui. Pour lui, ce procès n’a pas été mené dans la légalité. Il finit en disant qu’il a été déjà jugé des mêmes faits à la CPI.
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