La quiétude n’est toujours pas de mise à Bouaké. Centre névralgique de la mutinerie qui a affolé les populations du 12 au 16 mai derniers, la capitale du centre est depuis ce matin en proie à mouvement d’humeur des démobilisés.
Selon notre correspondant sur place, prétextant d’un enterrement de l’un des leurs, ils ont pris d’assaut le corridor sud de la ville et érigé des barricades. Ce, pour réclamer les mêmes droits que les mutins. Aucun véhicule n’a donc accès à Bouaké.
« Ils empêchent les voitures de rentrer. Les passagers sont obligés d’attendre ou d’emprunter les taxis-moto pour se rendre au centre-ville. Les cars qui vont au-delà de Bouaké, n’ont d’autres choix que de passer par Tiébissou et faire un détours du côté de Sakassou pour continuer », explique notre correspondant.
A l’en croire, des détachements de la police et de la gendarmerie venus d’Abidjan essaient de les contenir afin qu’il n’y ait pas de débordement, mais aussi libérer les voies pour permettre la circulation.
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