Nous vous informions le 19 juillet dernier qu'en déplacement à Ouagadougou le numéro un ivoirien avait demandé à son homologue burkinabé qu'il lui ressorte les dossiers de la justice burkinabé dans lesquels Guillaume Soro serait cité.
De sources burkinabés proches du dossier, nous apprenons en exclusivité que la presse française aurait été activée à charge contre l'actuel président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. En effet, nos confrères parisiens de Médiapart, média internet proche des réseaux de la françafrique, s’apprêterait à publier un article sur demande expresse du clan au pouvoir hostile à l'ambition présidentielle de Guillaume Soro.
Les autorités burkinabé leur auraient remis une frange d'un dossier d'instruction qui attribue des déclarations du Général Diendere attestant avoir reçu un coup de fil de soutien de Guillaume Soro au moment de la tentative de coup d'Etat de 2015 au Burkina.
Dans lesdits documents remis alors que ne devraient être dévoilées les pièces de ce dossier en instruction, on retrouverait la suivante déclaration du Général Bassolé: « Je reconnais avoir échangé au téléphone avec Guillaume Soro, qui m'a demandé de soutenir la tentative de putsch, chose que je n'ai jamais faite ».
Suivrait celle du juge d'instruction: « les bandes audio en ma possession ont été authentifiées par l'expert allemand Hermann Künzel mandaté par nos soins » et sa conclusion: « Guillaume Soro et Djibril Bassolé ont planifié l'intervention de forces étrangères hostiles au Burkina dans le but de permettre aux bandes armées du RSP de reprendre l'avantage ».
Interpellé par ses informations, suite à nos investigations, nous apprenons de sources d’éléments du RSP emprisonnés à Ouagadougou, qu'étrangement le fait que Guillaume Soro ait passé des coups de fil à Bassolé pourrait paraitre bien minime au regard d'informations qui indiquent qu'en 2015, en plein coup d'Etat de Diendere, le pouvoir ivoirien aurait convoyé par hélicoptère militaire à la frontière burkinabé des armes, des munitions et de l'argent. Les militaires qui avaient soutenus Diendere s'étaient eux même employés à réceptionner le "colis ivoirien".
Toujours selon les mêmes sources, l'Etat major ivoirien d'alors dirigé par le Général Bakayoko se serait personnellement chargé sur instruction de sa hiérarchie de faire décoller l'hélicoptère militaire afin de le poser en territoire burkinabé, violent gravement le principe d'intégrité du territoire burkinabé.
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